[Flashback - Février 1995] Les sentiments ne se contôlent pas... {feat. Hermione J. Granger}

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Ron ✖ Hermione
❝ Les sentiments ne se contrôlent pas ❞

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La deuxième tâche du Tournoi des Trois Sorciers était terminée depuis quelques jours déjà. Pour Poudlard, Cédric Diggory de Poufsouffle était le plus grand espoir de voir l'école remporter le trophée. Ron n'aimait pas beaucoup le garçon, mais il était fier de voir que Poudlard avait un champion qui pourrait les faire gagner. Le champion de Dumstrang était Victor Krum, le joueur de Quidditch que le Gryffondor adorait... Jusqu'au moment où il vit qu'Hermione accompagnait le champion de l'école adverse lors du bal de Noël. Ron avait pensé que la jeune femme avait refusé de l'accompagne parce qu'elle voulait rester seule dans son dortoir et lire de nombreux livres. Il n'avait pas penser une seconde qu'elle pourrait vraiment être accompagné pour le bal. Lorsque le jeune Weasley lui avait demandé si elle était accompagnée, elle lui avait répondu que oui, sans même lever les yeux de son livre. Ron n'était pas certain que la réponse était la bonne, mais il n'ajoute rien. Pour sa part, il avait été accompagné par Padma Patil, la jumelle de Pavarti Patil. Cette dernière accompagnait Harry. La soirée avait bien commencé jusqu'au moment où Ron vit Hermione au bras de Victor Krum. La jalousie du jeune Weasley monta en flèche et lorsqu'il vit son amie s'approcher, il avait commencé à se disputer avec elle. La soirée s'était mal terminée. Ron, en colère et blessé, était remonté dans son dortoir sans parler à Hermione et Harry.

Encore aujourd'hui, le jeune homme n'avait pas parlé à Hermione depuis un moment. La deuxième tâche avait eu lieu à la fin de la semaine et Ron n'avait pas trouvé le moyen de pardonner à Hermione sa trahison. Pour l'épreuve suivante, les champions devaient récupérer quelque chose qui leur était cher au fond du lac noir. Ron avait rejoint Harry dans les gradins en pensant qu'il serait accompagné d'Hermione. Surprit, le jeune Weasley avait demandé à son meilleur ami où était leur amie. Harry n'en savait rien et c'est ensemble que les deux garçons regardèrent la deuxième tâche. Celle-ci commença et les trois champions plongèrent dans les eaux glacées du lac noir. Pendant quelques minutes, les spectateurs regardaient la surface du lac pour voir quelque chose, mais bien vite, ils se rendirent compte qu'ils ne pourront rien voir. Trente minutes après le début de l'épreuve, Fleur Delacour, la championne de Beauxbatons remonta à la surface sans la chose ou la personne qui lui était le plus cher. Elle semblait en état de choc. Trente minutes plus tard, Victor Krum, le visage métamorphosé en tête de requin, remonta à la surface avec une fille dans ses bras. Cette dernière se réveilla dès que son visage entra en contact avec l'air ambiant. Ron reconnut tout de suite les cheveux bruns d'Hermione. Encore une fois, la jalousie du jeune homme prit le dessus et le rouquin partit sans rien dire à Harry.

En ce jour de Février, Ron était seul. Il était dans le parc, perdu dans ses pensées les plus secrets. Oui, il avait des pensées qu'il n'avait jamais dévoilé à qui que ce soit. La neige tombait doucement sur le parc de Poudlard. C'était un samedi et le jeune Weasley avait décidé d'aller prendre l'air seul pour décompresser. Il n'avait pas envie de rester avec Harry. Il n'avait toujours pas parler à Hermione. Savoir qu'elle était la personne qui comptait le plus pour Victor Krum démoralisait le rouquin. Hermione était la personne la plus importante pour lui. Il s'en rendait compte maintenant seulement. Il avait des sentiments pour la brunette et c'est ce qui lui faisait le plus mal. Il serra ses mains autour de sa cape et regarda le lac noir. On y voyait le bateau de Dumstrang vogué sur la surface de l'eau.

Aucun élève de Poudlard n'était présent dans le parc. Seuls les pas de Ron étaient visibles. Le jeune homme se promenait doucement lorsque le bruit de d'autres pas se fit entendre. Il se retourna et reconnu tout de suite la chevelure de son amie Hermione Granger. Il soupira et la laissa s'approcher de lui...

Spoiler:

Selon le professeur Dumbledore, le tournoi des trois sorciers était une formidable occasion de rencontrer de nouvelles cultures et de se faire de nouveaux amis. Je pensais qu'il était interessant et même utile de découvrir d'autres manières de penser, d'autres traditions. C'était ainsi que l'on se forgeait des valeurs, que l'on apprenait la tolérance et que l'on se faisait des amis. Encore fallait-il accépter qu'il y ait d'autres opinions, d'autres modes de vie et ne pas juger les gens sur la base d'à-priori totalement ridicules. L'ennui s'était que les deux seules délégations à avoir rejoint Poudlard pour cet évènement extraordinaire ne m'avait guère fait bonne impréssion. Entre les jeunes filles de Beauxbâtons elevées dans le culte de la beauté, de la bienséance et de l'autre les garçons musclés de Durmstrang adeptes de la magie-noire, cela me donnait plutôt le sentiment de rencontrer des gens triés sur le volet, stéréotypés et donc peu représentatif de la vie à la Française ou à la Russe.

Evidemment ! Vous n'alliez tout de même pas me faire croire que toutes les Françaises étaient des reines de beauté, à l'esprit etroit et dogmatique. Vous n'alliez surement pas reussir à me convaincre qu'elles pouvaient toutes ressembler à Fleur Delacour, cette nunuche sans cervelle et sans la moindre nuance, incapable de traiter les autres autrement qu'avec légéreté et condescendance. Hormis rire comme une idiote et formuler des remarques acerbes à quoi pouvait-elle bien servir sinon devenir une poule de luxe élevée en batterie, qui semblerait "parfaite" de l'extérieur mais totalement affreuse et dénuée de la moindre qualité humaine ? D'accord ! Elle était une demi-vélane et Ron avait succombé à son charme avant de subir une sérieuse déconvenue juste avant le bal de Noel mais de tout de même ! Il aurait pu songer à une fille surement moins jolie mais tellement plus interessante ! uunn un peu comme... moi... snif... Crying or Very sad

Il était également inutile de me faire remarquer que chez les garçons de Durmstrang, hormis cultiver leur aspect physique, promouvoir la force masculine et un certain interêt pour la magie-noire, ils n'avaient pas l'air d'être utiles à grand-chose. Tous les Russes n'étaient pas des beaux-gosses, musclés, machistes et adeptes de la magie-noire. Ils n'avaient surement pas tous de la semoule en guise de cerveau comme chez le célèbre joueur de Quidditch Bulgare, Viktor Krum ! Mmppff... Qu'est-ce qu'il pouvait m'ennuyer à m'observer lorsque j'étais en train d'étudier. Le pire restait encore le bruit infernal provoqué par son fan club venant souvent troubler le calme de la bibliothèque. Ouuui... il était bien elevé, romantique et charmant. Il était bien bati, riche et célèbre. Il s'interessait à ma personnalité. Il me trouvait intelligente, cultivée et... jolie fille mais je me méfiais de ses intentions. En plus, il était renfrogné et pas très beau. Que vouliez-vous que je vous dise ? Je n'étais pas amoureuse de lui.

Au début, j'avais acceptée son invitation au bal du tournoi par amitié mais aussi parce-qu'il fut le premier et l'un des rares à me l'avoir proposé. J'avais espéré que Ron soit suffisamment courageux pour me demander d'être sa cavalière mais je du me rendre à l'évidence que je ne l'interessais pas autant que je l'aurais espéré. Il préférait s'intéresser à Fleur avant de songer des solutions avec toutes les autres filles de l'école, ce qui me laissa penser qu'il me trouvait tellement repoussante qu'il aurait aimé sortir avec une goule plutôt qu'avec moi. Si vous saviez à quoi point il m'avait blessée en me déclarant subitement à deux jours de Noel qu'il venait de réaliser que j'étais une fille et que je pourrais faire l'affaire comme cavalière "par défaut". J'avais eu l'impression d'être une solution de rechange, l'ultime recours, la fille que l'on invitait seulement parce-qu'on avait pitié d'elle. Pour couronner le tout, j'étais amoureuse de lui, ce qui me rendit encore plus folle de rage et tellement malheureuse. Espèce de crétin...

Lorsque le soir du bal arriva, je redoutais de me montrer sous un nouveau jour, avec ce maquillage, cette robe et ces talons-hauts. J'avais peur des regards, des moqueries et du jugement des autres car ce n'était pas tous les jours que l'on me voyait ainsi. Je n'étais pas la fille la plus jolie, la plus drôle ni la plus interessante de l'école. Je ne prenais pas vraiment soin de mon apparence puisque je trouvais cela futile. Je n'avais pas beaucoup d'amis et je ne figurais pas parmi les plus populaires de l'école, si l'on oubliait un peu cette éttiquette de Miss je-sais-tout. Pourtant, personne ne savait que dérrière cette allure froide et autoritaire, sous cette carapace plutôt sure d'elle se cachait une petite fille angoissée, malheureuse, endurcis par la solitude et le rejet des autres qui rêvait elle aussi de trouver l'Amour "parfait". L'ennui s'était que personne ne voulait de moi... hormis Viktor. Le professeur Rogue avait beau m'avoir fait remarqué qu'il n'y avait rien de plus flatteur que d'être courtisé par une célébrité ayant une telle allure, cela ne m'avait nullement impressionnée. Il m'avait aussi conseillé de laisser les gens raconter ce qu'ils voulaient à propos de moi alors que je tenais à ce que l'on ne se méprenne pas de peur de voir ma réputation être de nouveau entachée à l'échelle nationale ou pire encore.

Quelques semaines plus tard, la seconde tâche du tournoi eut lieu où l'on me demanda de servir d'otage chez les êtres de l'eau afin que le Champion de Durmstrang puisse venir me libèrer. Le professeur Dumbledore m'avait assuré que je ne risquais rien, qu'en cas d'échec, j'aurais la possibilité de retourner à Poudlard. Pourtant, ce qui m'étonna le plus fut d'apprendre que Krum semblait tenir à moi. Au lieu de choisir l'un de ses camarades d'école, la seule personne qui avait une quelquonque importance pour lui s'était... moi. C'était à peine si nous nous connaissions et nous n'étions que des amis. Ce n'était pas comme si il éprouvait pour moi des sentiments amoureux ou quelque-chose de ce genre, hein, n'est-ce pas ? Non, parce-que je trouverai ça vraiment trop rapide pour être réellement sincére et puis je n'éprouvais absolument rien pour lui. Ce qui m'intriguait le plus ce fut la réaction de Ron lors du bal. Il m'avait tellement humiliée et fait du mal que je ne lui avais toujours pas pardonnée. Il ne m'adressait même plus la parole. Ooh au début, cela me convenait parfaitement mais ensuite... (soupir) Avait-il agit par amitié envers moi où s'agissait-il de jalousie et de sentiments beaucoup plus puissants ? Difficile d'en être certaine...

Lorsque je fus remontée à la surface du lac noir, Madame Pomfresh nous donna deux couvertures et me tira à l'écart des juges afin que je ne puisse pas entendre leurs délibérations. Puis, Viktor me demanda si je voulais le rejoindre en Bulgarie afin d'y passer l'été en sa compagnie. Je venais d'écarquiller les yeux de stupeur. Sa question me figea littéralement sur place, alors que j'étais deja trempée jusqu'aux os. Quoi !? Avais-je bien entendu ? Le célèbre joueur international de quidditch était-il en train de m'inviter chez lui ? Par le caleçon de Merlin !! Si Ron venait à savoir ça ! Ooh tout compte fait, je ferai mieux de garder au frais cette information. Elle pourrait me servir. En attendant, me voilà bien embarrassée. Viktor ajouta également autre chose : Il me déclara qu'il n'avait jamais ressenti de tels sentiments pour quelqu'un d'autre. Alors là, si cela ne ressemblait pas à une tentative de me déclarer sa flamme, je ne m'y connaissais pas. J'étais resté sans voix. Puis, les résultats furent annoncés dans la foulée, ce qui me permis de m'éclipser sans avoir à y répondre.

Voilà pourquoi lors d'une promenade matinale dans le parc de Poudlard en compagnie de Viktor, j'espèrais que le champion n'aborde pas de questions trop intimes. Tout ce que nous faisions s'était faire connaissance, échanger des informations sur nos deux cultures, discuter de choses qui m'interessait et parfois même un peu de quidditch, même si il me donnait l'impression d'être quelqu'un de physique plutôt qu'un intellectuel. Etrangement, même si il semblait posséder un certain charisme, il ne se ventait jamais de ses exploits. Je me demandais combien de filles il avait connu, si il leur racontait à toutes les mêmes choses afin d'endormir leur méfiance ou si il était véritablement sincére. Des milliers de femmes à travers le monde auraient rêvée être à ma place alors que je n'avais absolument rien fait afin de m'attirer ses faveurs. Si seulement on pouvait arrêter de raconter des aneries à mon sujet ! ><

En ce jour de Février, nous nous trouvions dans le parc de Poudlard, près de la berge d'où l'on pouvait aperçevoir le lac noir, les montagnes environnantes ainsi que le bateau de Durmstrang au lointain. Viktor et moi nous nous tenions à bonne distance l'un de l'autre. Il était en train de me parler de son pays, la Bulgarie, et de ce qu'il comptait faire après avoir achevé ses études à Durmstrang. Un point m'avait intrigué : Les nés-moldu étaient interdits dans son école à cause de leur Directeur Igor Karkaroff qui fut autrefois suspecté d'être un mangemort. Au lieu du cours de défense contre les forces du mal, les élèves disposaient de cours de magie-noire ; une matière qui revêtait une grande importante chez eux. Tout cela me faisait horreur. Pourtant, Krum se fichait pas mal de mon ascendance et cela me surpris, je devais l'avouer. Il n'avait pas grand-chose à voir avec les autres élèves de sa délégation mais je restais tout de même prudente.

Je commençais à en avoir assez de passer mon temps à lui apprendre comment prononcer mon prénom. Cela m'agaçait. Il fallait que j'étudie et que je n'oublie pas de faire mes devoirs si je voulais être prête pour les révisions et les examens de fin d'année. Alors, la plupart du temps j'ignorais sa présence. En plus, j'avais appris par Harry que Viktor avait utilisé un sortilège afin de prendre partiellement l'apparence d'un requin. Toujours d'après Harry, Ron semblait être parti aussitôt qu'il me vit remonter à la surface. Etais-ce une nouvelle preuve de sa jalousie ? Devais-je comprendre par là que mon meilleur-ami partageait mes sentiments ? Pourquoi ne me disait-il rien ? Pour les mêmes raisons que moi ? La peur du refus, le sentiment de se sentir inférieur et pas assez bien ? Si l'Amour que j'éprouvais n'était pas partagée, je risquais de mettre en péril une amitié et de perdre surement Harry. Je ne pouvais m'y résoudre. Etais-ce qu'il redoutait lui aussi ?

Lorsque notre conversation s'acheva brusquement - Krum avait essayé de m'embrasser - je m'étais soudainement écartée d'un air angoissé, presque au bord de la panique avant de lui répondre d'une traite que je devais m'en aller afin de... de me laver les cheveux ! La neige commençait doucement à tomber dans les environs et c'est avec le visage rougit et l'air confus que je pris la fuite en m'excusant à nouveau auprès de Krum. Mon dieu, que je l'avais echappée de justesse ! Ca n'était pas arrivé ! Mieux valait oublier tout ça ! Je... je... devais retourner au château et regagner la bibliothèque afin m'occuper l'esprit. N'importe quel livre ferai l'affaire !

J'avançais dés lors tellement rapidement avec le visage baissé afin de regarder où je mettais les pieds que je n'avais pas remarqué au loin la silhouette de Ron qui s'était soudainement arrêté pour me fixer. Cela faisait pas mal de temps que nous n'avions pas eu l'occasion de parler. Il s'agissait même d'une occasion en or si Ron se décidait enfin à m'avouer ses sentiments. En tout cas, une chose était certaine : nous nous disputions souvent pour des broutilles et nos réconciliations s'avéraient toujours aussi chaotiques. Lorsqu'enfin je pris le temps de relever la tête, j'aperçus mon meilleur-ami attendre que je le rejoigne. M'arrêtant subitement, je finis par soupirer d'appréhension à l'idée de la dispute qui m'attendait. Décidemment, je n'avais aucune chance. La vie m'en faisait vraiment voir de toutes les couleurs.

" - Salut Ron. Est-ce que... Comment vas-tu ? " ,lui demandais-je avec une légère hésitation tandis que j'appréhendais la suite des évènements. Lentement, ma respiration s'accélera. Je sentais monter en moi une angoisse. Je m'attendais à ce que Ron réagisse mal de nouveau. Et puis, plutôt que d'avoir peur de lui, je pris soudainement la décision de l'affronter. Il s'était passé quelque-chose lors du bal et je tenais à ce que nous ayons une petite conversation à batons-rompus. Je voulais qu'il sache qu'il se méprenait sur moi sans pour autant lui révéler que j'étais amoureuse de lui. Je finis par prendre une longue bouffée d'air avant de soupirer un bon coup :

" Bon écoute... je pense que toi et moi nous devrions discuter de ce qui s'est passé au bal. Je n'ai guère envie de rester plus longtemps en froid avec toi. Je te laisse commencer si tu veux... "

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Ron ✖ Hermione
❝ Les sentiments ne se contrôlent pas ❞

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Alors qu’il voyait Hermione avancer devant lui, Ron se demandait s’il ne ferait pas mieux de partir. Il n’avait pas vraiment envie de discuter avec sa meilleure amie. Il savait qu’il était en tort, qu’elle avait sans doute remarqué son comportement plus que suspect, mais il n’avait pas envie de lui donner des explications. Pourquoi d’ailleurs lui en donner ? Le Gryffondor se doutait que la jeune femme n’avait pas de sentiments à son égard et il savait qu’il allait s’en prendre plein la figure ! Hors de question. Cependant, il n’y pas le temps de décider s’il devait partir ou pas, Hermione était déjà là.

" Salut Ron. Est-ce que... Comment vas-tu ? "

Le jeune Weasley se retourna malgré lui vers son amie. Il avait senti une légère hésitation dans sa voix, mais son regard montrait qu’elle se préparait à l’affronter. Pourtant, le jeune homme n’avait envie de se prendre la tête avec elle et surtout, au fond de lui, il avait déjà pardonné à Hermione. Il lui sourit malgré tout et lui répondit :

« Je vais bien… et toi ? »

Entre les deux jeunes gens, une angoisse semblait montée. Ils ne s’étaient pas reparler depuis le Bal de Noël. Harry était leur seul intermédiaire et Ron savait que cela l’énervait au plus haut point. Il n’était pas là pour faire le messager de deux personnes. Il n’était pas un hibou ! Ron avait très bien compris le message. C’était une occasion en or qui se présentait à lui pour se réconcilier avec son amie. Elle venait de lui répondre avant de reprendre tout de suite la conversation :

" Bon écoute... je pense que toi et moi nous devrions discuter de ce qui s'est passé au bal. Je n'ai guère envie de rester plus longtemps en froid avec toi. Je te laisse commencer si tu veux... "

Le Gryffondor redoutait ce moment. Il n’avait pas envie de lui donner d’explications. Il avait peur de dévoiler ses sentiments à la jeune femme. Il détourna le regard vers le Lac Noir. Il se posait tellement de questions qu’il ne savait pas s’il devait en parler avec Hermione. Il choisit de lui répondre malgré tout. Après tout, ce n’était pas de sa faute si Victor Krum avait devancé Ron pour l’inviter !

« Hermione… Je me suis conduis comme un parfait imbécile lors de ce bal… Je ne sais pas ce qui m’a pris. Il faut dire que je supporte Poudlard, et donc de te voir avec lui, ça m’a énervé… Ce n’est pas de ta faute… Excuses moi… »

Il savait qu’il était pitoyable. Il ne savait pas comment se faire pardonner et surtout, il ne voulait pas qu’Hermione sache qu’il était amoureux d’elle… Il espérait juste ne pas avoir aggraver les choses.

Je venais de quitter précipitamment ce cher Viktor l'esprit embrumé par de nombreuses interrogations. Personne avant lui ne s'était interessée à moi. Il semblait si poli, si romantique, si bien elevé, que j'aurais pu m'y laisser prendre si mon intellect et mes sentiments pour Ron ne m'avaient pas rattrapée au moment opportun. La peur de me laisser aller couplée à l'idée de ce que Ron pourrait penser de moi si jamais il apprenait que nous nous étions embrassé me fit faire rapidement machine-arrière. Après tout, il était fort possible que Krum puisse me voir comme un défi. Il pourrait être lui-même attiré par l'aspect sportif de la séduction, à savoir tenter de charmer les filles difficiles à convaincre ? Il affirmait n'avoir jamais resentis ce genre de chose pour quelqu'un d'autre avant moi mais étais-ce la vérité ? Voilà à présent, qu'il voulait m'inviter à passer les vacances chez lui, surement pour m'éloigner de mes amis et me les faire oublier suffisamment longtemps pour me mettre le grappin dessus. Et bien non. Viktor et moi nous n'étions que des amis et je ne souhaitais pas voir les choses changer entre nous.

Alors, lorsque je fis en sorte de regagner le pont de bois qui me rammenerait vers le château et la bibliothèque où je souhaitais m'enfermer pour plusieurs heures, voilà que je remarquais la silhouette de Ron, étrangement solitaire. Impossible pour moi de faire demi-tour, surtout pas après que nos regards se soient croisés. L'ignorer ? Oui, je venais d'y penser mais cela aurait été tellement injuste et irrespecteux envers le garçon que j'aimais et qui était toujours mon meilleur-ami. Peut-être, me disais-je, qu'en mettant les choses au point avec lui nous aurions l'occasion de faire la paix afin que tout redevienne comme avant ? Peut-être même l'un de nous en profiterai pour avouer qu'il était amoureux de l'autre ? Les fois où Ron était présent devant moi sans la présence de Harry était rare. Tout ce que je souhaitais obtenir s'était une confirmation. J'avais sentis qu'il se passait quelque-chose entre depuis pas mal de temps deja, une attirance troublante. Je savais pourquoi je l'aimais au moins. Puis, j'avais cru remarqué de la jalousie chez lui lors du bal et plus tard encore lors de la seconde épreuve. J'avais beau saisir le problème dans tout les sens, sa réaction ne pouvait avoir que deux explications possibles : soit il agissait en grand-frère envers moi et il tentait simplement de protéger ma virginité et ma réputation, soit il était amoureux de moi et ne pouvait supporter de me voir dans les bras d'un autre. Aucun autre choix n'était possible.

Je voyais fort bien que mon rouquin préféré était hésitant au moment même où il me vit me rapprocher de lui l'air hésitante et perplexe. Il savait que je venais à sa rencontre pour une raison tout à fait particulière. Mon regard trahissait mon intention d'en découdre si cela s'avérait nécéssaire. Ron s'était deja comporté comme un goujat à plusieurs reprises et il était hors de question que je le laisse à nouveau recommencer à me gacher ma vie. J'attendais qu'il me montre qu'il éprouvait quelque-chose, qu'il était capable de changer pour moi, alors que j'étais tout à fait disposer à le faire moi-même. Je redoutais de lui montrer mes sentiments et mes faiblesses, de peur qu'il les écrase d'un coup de talon sur le sol. J'avais peur qu'il me rejette et qu'il ne mette fin à une amitié à laquelle je tenais tant. J'angoissais à l'idée de commettre une erreur et de saboter définitivement mes chances de sortir avec lui. Si il savait à quel point en dépit de ses mauvaises manières et de sa maladresse, je le trouvais séduisant et intelligent. Si seulement je pouvais lui dire sans qu'il ne s'en moque.

J'estimais que j'allais de nouveau en prendre plein la figure, que nous allions de nouveau nous disputer à propos de Viktor et de ce fichu bal auquel je n'aurais certainement pad voulu participer si j'avais su à quel point cela m'aurait fait du mal. Mon meilleur-ami m'avait gaché la soirée. Il m'avait humiliée et fait passer pour le genre de fille que je n'étais pas. Pire, il m'avait donné le sentiment d'être tellement hideuse en ne pensant à moi qu'en dernier recours qu'il m'avait profondémment blessée. Je l'avais haïs pour cela. En réalité, je n'étais qu'une pauvre fille paumée, moche et sans interêt. Je n'étais qu'une intello n'ayant pas le sens de l'humour et qui pouvait se montrer autoritaire lorsqu'il était question de faire respecter les règlements. Je n'avais absolument rien d'une fille comme les autres. Je faisais même garçon manqué. Une robe, une coiffure, un peu de maquillage et une paire de haut-talons m'avait valu ce soir là de nombreux compliments. Je m'étais laché ce soir là, pour la première fois de ma vie et cela n'avait pas plu à Ron évidemment.

Je me trouvais à présent à quelques pas de mon meilleur-ami tandis que je l'observais avec une étrange impréssion melée à la fois d'angoisse et de perplexité. Je redoutais cette dispute mais je voulais tout de même y faire face afin que Ron cesse ce petit jeu stupide. Appelez cela du courage ou comme bon vous semble, je voulais une bonne fois pour toute cesser de me sentir malheureuse et mal à l'aise en sa présence. Nous n'étions peut-être que des adolescents mais nous pouvions certainement trouver un terrain d'entente. Ron venait alors de se retourner pour partir lorsque ma voix le rappela à la raison et le stoppa net dans son élan. Ah mon gaillard si tu croyais t'échapper aussi facilement et éviter cette conversation, tu te fichais le doigts dans l'oeil jusqu'au coude ! Ma voix était resté certes hésitante mais Ron savait fort bien à quel point je pouvais me montrer redoutable lorsque je le voulais. Et soudain, je fus prise de cours par le sourire qu'il me lanca. Je fus tellement surprise que j'eus un léger mouvement de recul avec ma tête.

« Je vais bien… et toi ? »

Zut ! Moi qui pensait que nous allions nous hurler dessus et nous séparer encore faché, voilà qu'il venait de me surprendre en réagissant avec calme et avec le sourire par dessus le marché ! Je n'en revenais pas. Je... j'étais resté silencieuse, fixant Ron avec un regard quelque peu surpris, ne sachant pas quoi lui répondre. Son sourire était si craquant que je n'avais pu m'empêcher de le fixer sans réfléchir. Voilà que ~~mon chéri~~ je voulais dire mon meilleur-ami venais de me demander de ms nouvelles. Et bien, j'étais angoissée et perturbée par tout ce qui se passait dans ma vie ces derniers mois. Il y avait aussi ce baiser raté qui me rendait complétement folle. Aucun garçon ne m'avait approché d'aussi près pour... pour faire ça. Ce... je... enfin... ça me filait la trouille car j'ignorais comment faire. J'avais peur de me rater et puis ce n'était pas lui que je voulais mais celui qui se tenait en face de moi. Il faudrait que je songe à regarder sur internet en rentrant à la maison. Il serait étonnant que l'on puisse trouver ce genre d'information à la bibliothèque... enfin... cela ne m'empêchera pas de vérifier au cas où. Quoi !? Vous me trouvez cinglée ? Je voudrais bien vous y voir à ma place ! Non... non... à moins que Ron ne me prenne de vitesse, je devais absolument palier à cet éceuil pour être certaine de tout maitriser le moment venu. C'eee... c'était important !

" - Je... ça va bien, je te remercie. Perturbée, dirais-je, mais je m'en remettrai. " ,déclarais-je calmement, malgré une légère hésitation en début de phrase.

Nous ne nous étions pas parlé depuis le bal de Nöel et j'en avais eu plus qu'assez de voir Harry jouer les messagers. Je lui avais même répondu séchement que Ron avait plutôt interêt à rammener ses fesses devant moi si celui-ci voulait me transmettre un quelquonque message ou même pour venir me chercher des crosses. Avec lui, il fallait prendre son mal en patience pour reçevoir des excuses lorsque Monsieur faisait quelque-chose qui me rendait furieuse. Cela arrivait si souvent. Grrr... Alors, comme j'ignorais tout de ses intentions, je pris les devants sans même lui laisser le temps d'en placer une autre.

" Bon écoute... je pense que toi et moi nous devrions discuter de ce qui s'est passé au bal. Je n'ai guère envie de rester plus longtemps en froid avec toi. Je te laisse commencer si tu veux... "

Je vis clairement Ron faire la moue et se sentir mal à l'aise lorsqu'il m'entendit parler du bal des trois sorciers. Je pensais qu'il chercherai encore une fois à avoir le dernier mot, à s'énerver contre moi faute d'arguments, mais non... J'ignorais qu'il redoutait de m'avouer ses sentiments. A dire vrai, j'étais dans la même situation que lui, à fortiori parce-que d'ordinaire celles qui allaient vers les garçons étaient perçu comme des filles peu sérieuses cherchant bien plus qu'une banale relation. Seulement, j'étais une féministe dans l'âme et je ne voyais pas pourquoi je n'aurai pas le droit de draguer Ron ou de lui demander de sortir avec moi si je le voulais. L'ennui s'était que Ron pouvait mal le prendre, en avoir peur ou se moquer de moi. Alors, j'hésitais sur la conduite à tenir et je me bornais simplement à attendre une situation qui sans doute ne viendrai jamais. (soupir) Mon meilleur-ami détourna finalement le regard en direction du lac noir. Hum... si il savait ce qui avait failli se produire, j'étais persuadée qu'il aurait eu envie d'étriper Viktor et me faire une nouvelle crise de jalousie dans la foulée. Hihihihi !

« Hermione… Je me suis conduis comme un parfait imbécile lors de ce bal… Je ne sais pas ce qui m’a pris. Il faut dire que je supporte Poudlard, et donc de te voir avec lui, ça m’a énervé… Ce n’est pas de ta faute… Excuses moi… »

Ecarquillant les yeux de stupeur, je fixais à nouveau Ron d'un air étonné, comme si je venais d'être pétrifiée sur place. Avais-je bien entendu ? C'était bien la première que je le voyais s'excuser de cette manière et surtout aussi vite. Ooooohh toi tu étais en train de me cacher quelque-chose, Ronald Weasley !

" - Je vois... J'accépte volontiers tes excuses, Ron, mais puis-je au moins savoir pourquoi cela t'a énervé de me voir avec lui ? Harry m'a également dit que tu étais parti l'air mécontent après la seconde tâche du tournoi. Serais-tu jaloux ? Pourtant, je n'ai pas eu l'impréssion d'être suffisamment jolie ni assez interessante pour que tu songes un seul instant à moi, n'est-ce pas ? En tout cas, tu ne devrais pas croire ce qui se dit. Il n'y a rien entre Krum et moi. Si tu savais ce qui vient de se passer et ce qu'il a osé me dire juste après que je sois remonté du lac, tu en ferais une jaunisse... " ,fis-je en achevant mes propos par un petit sourire sur le coin des lèvres.

Voilà... je n'avais fais que poser une simple question sans m'attendre à ce que Ron soit sincère avec moi. J'espérais attiser sa curiosité en déclarant que je n'étais nullement interessée par "le bonbon Bulgare" mais aussi susciter à nouveau sa jalousie afin de savoir si il était réellement amoureux de moi ou si il réagissait simplement comme un grand-frère cherchant à protéger sa petite soeur. Peut-être m'étais-je montré maladroite. En tout cas, nous avions tout deux une chance de tout nous dire ou de tout gacher une fois de plus. Cela ne dépendait que de nous...

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Ron ✖ Hermione
❝ Les sentiments ne se contrôlent pas ❞

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Lorsqu’Hermione lui répondit qu’elle était perturbée, Ron n’avait pas eu besoin de l’entendre dire pour le voir. Il aurait fallu qu’il soit aveugle pour ne pas voir qu’elle semblait un peu perdue. Il ne savait pas pourquoi, Hermione était le genre de fille qui semblait être sûre d’elle… Enfin, c’est ce que le Gryffondor avait toujours pensé. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait dire que la brunette semblait perdue, elle qui était si sur de ses convictions. Quelque chose avait dû se passer durant les dernières semaines et tout de suite, Ron s’en voulu d’avoir été si jaloux et de ne pas avoir remarqué le malaise de sa meilleure amie. Certes, il était comme ça, il faisait la tête pour un rien, mais au fond, il voulait tellement qu’Hermione soit à ses côtés jour et nuit… Malgré ses 15 ans, le jeune Weasley savait déjà qu’il voudrait bien faire sa vie avec la brunette. Lorsqu’il s’excusa de son comportement lors du Bal de Noël, Hermione écailla les yeux. C’était la première fois que Ron osait faire des excuses. Pour le jeune homme aussi c’était nouveau. Il n’en avait pas l’habitude, il préférait plutôt fuir ses responsabilités plutôt que de les affronter. Une récente discussion avec Harry l’avait fait réfléchir. Il se montrait parfois maladroit et c’était surtout ça qui lui rendait la vit difficile. Il fallait qu’il change les choses. Aujourd’hui, il avait décidé de se montrer un peu moins maladroit, il allait réfléchir à ce qu’il allait dire à chaque fois que ce serait possible… Hermione lui répondit :

" Je vois... J'accepte volontiers tes excuses, Ron, mais puis-je au moins savoir pourquoi cela t'a énervé de me voir avec lui ? Harry m'a également dit que tu étais parti l'air mécontent après la seconde tâche du tournoi. Serais-tu jaloux ? Pourtant, je n'ai pas eu l'impression d'être suffisamment jolie ni assez intéressante pour que tu songes un seul instant à moi, n'est-ce pas ? En tout cas, tu ne devrais pas croire ce qui se dit. Il n'y a rien entre Krum et moi. Si tu savais ce qui vient de se passer et ce qu'il a osé me dire juste après que je sois remonté du lac, tu en ferais une jaunisse... "

Le jeune homme ne s’attendait pas vraiment à ce genre d’explication. Il ne savait pas quoi en penser. Il ne pouvait pas vraiment dire à Hermione qu’il l’aimait… Enfin, s’il le pouvait, mais est-ce que tout allait changer entre eux ? Il était jaloux de Victor Krum parce que ce dernier lui avait piqué Hermione sous le nez pour le Bal de Noël. Maintenant qu’il savait qu’Hermione était la personne la plus importante aux yeux du Bulgare, le Gryffondor ne savait plus vraiment comme réagir. Dans sa tête, tout était confus. Dans ses rêves les plus fous, Hermione laissait tombée Viktor pour lui. De nombreuses fois, il eut cru que c’était la vérité. Lorsqu’il se réveillait, ce n’était qu’un rêve… Plus d’un fois, les larmes étaient montées à ses yeux sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Heureusement pour lui, personne ne le vit… Il décida de répondre à Hermione, lui tendre une perche, lui montrer qu’il tenait à elle plus qu’elle ne le pensait… :

« Écoute… Je ne veux pas savoir ce qui c’est passer entre Viktor et toi, après tout, ça ne me regarde pas du tout. Tout ce que je peux te dire… »

Il ne finit pas sa phrase. Pourquoi il bloquait ainsi ? Il sentait des larmes montées et se détourna rapidement de son amie. Elle devait vraiment se demander pourquoi il était comme ça… mais est-ce qu’il aurait le courage de lui dire un jour ? Peut-être serais-ce le moment de mettre à exécution ses idées réfléchis pendant de longues nuits sans sommeil.

Ron ne se retourna pas sur le moment. Les larmes s’étaient mises à couler sans qu’il puisse y faire quelque chose. La pression des dernières semaines sans doute… Hermione allait penser que c’était de sa faute et tout allait partir en vrille encore… Le Gryffondor ne pouvait pas se contrôler maintenant… Peut-être devrait-il tout lui dire ?

« Hermione… »

Une voix tremblante, des sanglots qu’il ne contrôlait pas du tout… Qu’allait penser celle qu’il aimait le plus au monde ?...

Décidemment, tout cela était vraiment très étrange. Jamais je n'aurais cru que Ron puisse éprouver le moindre sentiment envers qui que se soit ou quoi que se soit. Il donnait généralement plutôt l'impréssion d'être insensible, le genre de garçon qui préfèrait ne pas se prendre la tête au quotidien, appréciant les joies de la vie plutôt qu'à se prendre la tête avec les études. Sans doute pensait-il que les romances lui étaient interdites puisqu'il se trouvait surement peu interessant, pas très intelligent ni très cultivée et peut-être pensait-il ne pas être vraiment très attirant. J'étais pourtant la seule à l'avoir vu tel qu'il était, bien que je ne disposais d'aucune certitude. Il était impossible que Ron ne puisse rien ressentir. Il le cachait, cela me semblait tellement évident. Quant au reste, je le trouvais intelligent, interessant, romantique et fort. Il avait même gagné une certaine allure au niveau physique, ce qui ne gachait rien, il fallait bien l'admettre. J'étais en particulier admirative de ses beaux yeux bleus, de ses lèvres si charnues, de son sourire et de sa musculature. Il était beau, au contraire ! et ce qui me faisait encore plus craquer pour lui se fut d'avoir remarqué qu'il possédait l'âme d'un preux chevalier, une noblesse de caractère qui ne faisait son apparition que lorsque nous affrontions ensemble le danger, lorsque Ron oubliait ses complexes pour agir avec humilité et courage. J'étais attirée à lui comme par un puissant aimant, sans qu'il me soit vraiment possible d'y résister. Malgré nos différences et nos heurts fréquents, s'était lui que je voulais et personne d'autre.

Sans doute ignorait-il toutes ces choses à son sujet, mes sentiments à son égard et mon désir d'être plus proche de lui à condition qu'il veuille bien de moi puisque j'étais surement encore à ses yeux une horrible Miss je-sais-tout. Je me sentais perturbée après tout ce temps passé à l'ignorer, à ronger ma frustration et ma colère mais j'espérais qu'il vienne vers moi pour s'excuser et mettre un terme à cette dispute qui n'avait plus le moindre sens.... ou plutôt si... Il s'agissait de quelque-chose que nous avions du mal à admettre l'un envers l'autre. Nous nous aimions et nous ne savions pas comment nous le dire ni comment survivre à un éventuel refus. Ce qui me surpris énormément ce fut de voir Ron s'excuser aussi rapidement. Ca ne lui était jamais arrivé. D'habitude, il se montrait toujours colèrique et insensible jusqu'à ce que sa colère s'en aille. Parfois même, il réalisait - sans que je le sache vraiment - qu'il me faisait souffrir ce qui l'incitait à revenir vers moi. Je... je ne savais plus quoi penser. Je venais de quitter Krum précipitamment et voilà que je rencontrais Ron, étrangement solitaire, mais toujours aussi craquant. Être sa petite-amie me plairai tellement mais je n'osais pas faire le premier pas. Je me disais que Ron pouvait rapidement faire volte-face par peur d'affronter ses sentiments. Il pouvait tout à fait ne pas saisir mon intention ou me rejeter violemment. Peut-être allait-il simplement m'avouer qu'il avait mangé mon paquet de biscuits et qu'il avait honte de ce qu'il avait fait !? Bon... il était également possible qu'il soit motivé par une envie quelquonque de l'aider à faire ses devoirs histoire de ne pas à nouveau se faire épingler par le professeur Rogue. Je prenais surement mes désirs pour la réalité. Où alors il cherchait à m'avouer qu'il avait été jaloux de Viktor par Amour. Et bien, visiblement je n'allais pas tarder à le savoir. Oo

Cette réaction mature chez lui m'avait stupéfaite. Il semblait avoir changé en l'espace de quelques semaines. Comment étais-ce possible ? Ca ne lui allait pas si mal d'ailleurs, encore fallait-il y être habitué. Il fuyait ses reponsabilités plutôt que de les affronter d'habitude. Evidemment, j'avais accéptée ses excuses. Ne plus être en colère contre lui me faisait du bien. Le perdre aurait été pire que tout. Il avait du se produire quelque-chose d'énorme pour que mon meilleur-ami change subitement d'attitude envers moi. Si Ron se croyait incapable de me séduire, il se trompait. Le plus dur était deja fait mais je comprenais qu'il puisse hésiter à tout me dire puisque j'éprouvais les mêmes difficultés pour les mêmes raisons. Nous étions pourtant à la croisée des chemins. Peut-être ne serais-ce qu'une tentative parmi d'autres. Seulement, après que Krum ait essayé de m'embrasser, moi je songeais à tout avouer à Ron, parce-que j'en avais assez de me sentir aussi frustré et mal dans ma peau. J'avais tellement rêvé de ce moment, du baiser de Ron, que j'esperais encore quelque-chose de romantique entre lui et moi. A moins qu'il préférait que je lui saute au cou pour l'embrasser et règler du même coup tout le problème ? Oui mais comment fallait-il faire ? Mon meilleur-ami etait la personne la plus importante à mes yeux, bien plus que Harry d'ailleurs, mais ça Ron l'ignorait. L'ainé des Potter était un frère à mes yeux et je l'aimais de cette façon, ce qui pouvait parfois préter à confusion, je vous l'avouerai, car lorsque j'aimais quelqu'un ce n'était jamais à moitié.

Tout était confus dans mon esprit. J'hésitais sur la conduite à observer. J'avais envie de tout avouer mais une petite voix, celle de ma conscience, m'incitait encore et toujours à la plus grande prudence. Toutes ces années passées à maitriser au maximum tout ces désirs que je considérais comme futiles, aujourd'hui j'étais amoureuse de mon meilleur-ami, j'envisageais certains changements, alors c'est vous dire si tout cela me paraissait difficile à avouer. La peur de l'échec, d'être rejetée comme une vieille chaussette sale sans doute. (soupir)

« Écoute… Je ne veux pas savoir ce qui c’est passer entre Viktor et toi, après tout, ça ne me regarde pas du tout. Tout ce que je peux te dire… »

Bien-sur que si ça le regardait ! J'étais en train de lui dire qu'il ne s'était rien passé entre Viktor et moi, que ne nous étions jamais embrassé. J'étais même prête à lui dire que je n'irai pas en Bulgarie l'été prochain. Puis, soudain, Ron me surpris de nouveau en ne terminant pas sa phrase alors que j'étais suspendue à ses lèvres. Je vis son visage devenir rouge et ses paupières s'embrumer lorsque celui-ci se détourna de moi afin que je ne puisse pas le voir sangloter. Le Ron que je connaissais n'aurait jamais simulé une pareille chose si il n'était pas sincère et dans une difficulté extrême. J'étais presque certaine de savoir qu'il essayait de m'avouer qu'il était jaloux parce-qu'il m'aimait mais il devait avoir énormément de mal à dépasser ses complexes et à affronter sa peur.

« Hermione… »

Ce nom raisonna en moi comme un appel du destin, comme une invitation à le rejoindre.
M'approchant de lui avec perplexité et appréhension, j'étais en train de me demander ce qu'il me réservait. Voir Ron ainsi me boulversait, à plus forte raison parce-que ses réactions pour le moins surprenantes ne pouvaient que m'indiquer qu'il cherchait un moyen de se libèrer d'une pensée qui le rendait à l'évidence très malheureux. Alors, lorsque je fus suffisamment proche de lui, je fis en sorte de poser ma main gauche sur son épaule droite afin de lui signifier qu'il avait mon soutien et que je me trouvais juste à ses côtés. Aussitôt, je remarquais le visage rougit de Ron, les larmes qui coulaient le long de ses joues, son regard baissé qui faisait peine à voir. A plusieurs reprises, j'essayais d'ouvrir la bouche d'un air angoissé afin de lui demander ce qui se passait, si tout allait bien, mais sans parvenir à prononcer le moindre mot. Sa voix tremblante, des sanglots... serait-il vraiment en train de... ? MON DIEU ! ETAIS-CE POSSIBLE OU ETAIS-JE EN TRAIN DE PRENDRE MES DESIRS POUR LA REALITE ? O_O BON DU CALME HERMIONE ! RESPIRE ! Tu vas gérer la situation ! Tu...tu... y arrives toujours ! Réfléchis !

Je venais aussitôt de soupirer profondément afin de me calmer un peu, sans succès. I...ii.. il fallait que je l'encourage, que je dise quelque-chose, n'importe quoi ! pourvu que Ron saisisse où je voulais en venir ! Fermant les yeux un bref instant pour réfléchir, la première chose qui me vint à l'esprit ce fut cette histoire dans les toilettes des filles. Je tenais le début d'explication que je recherchais, en espérant que cette fois-ci Ron soit sur la même longueur d'onde. Pis, ce fut une phrase toute simple, qui résumait tout, qui s'imposa à mon esprit. J'avais tellement peur que j'avais envie de mourir. Mon coeur battait la chamade, mon ventre faisait des papillons et je sentais d'ores et deja des palpitations qui venait de faire grimper ma température corporelle d'un ou deux degrés. Je devais surement rougir avec tout ça ! Allons un peu de courage !! pale

" - Je n'échangerai pas un seul Ronald Weasley contre un seul ni même 9 milliards de Viktor Krum, Ron. Alors, si tu as quelque-chose d'important à me dire, fait-le ! " ,lui lançais-je comme ça avec autorité.

Oui... bon... plutôt qu'à prendre le risque de lui dire carrément que je l'aimais, au moins lui avais-je dit sans avoir à prononcer les trois mots magiques. Si je me plantais d'analyse, j'avais au moins la possibilité de me trouver une porte de sortie. Si Ron m'aimait vraiment, il n'avait plus que trois petits mots à prononcer, les plus difficiles. Ensuite ? Je lui répondrai que moi aussi je l'aime à la folie et que je serai heureuse de sortir avec lui. Alors, pitié Ron... ne gâche pas tout cette fois-ci, je t'en prie... Crying or Very sad

Spoiler:

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$[Flashback - Février 1995] Les sentiments ne se contôlent pas... {feat. Hermione J. Granger} Tumblr_m34g57giuh1qcelfvo1_250$
Ron ✖ Hermione
❝ Les sentiments ne se contrôlent pas ❞

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Pourquoi il était dans cet état ? Tout simplement parce que Ronald Weasley était amoureux d’Hermione Granger. Voilà il se l’avouait enfin. Ses crises de jalousie avaient maintenant un sens dans sa tête. Il ne pouvait plus rester dans cet état, c’était maintenant impossible. Il devait lui dire, mais il n’osait pas. Il se sentait si malheureux là, devant la fille qu’il aime le plus au monde… et il pleure. Voilà comment elle allait le voir : Un lâche tout simplement. Il pleurait devant elle, ne trouvant pas les bons mots pour lui avouer ses sentiments.

Tout autour d’eux, le temps semblait s’être arrêté. Ron n’avait pas regardé l’heure et il n’osait pas. Des larmes coulaient encore et toujours contre ses joues et il ne pouvait rien n’y faire. Lorsqu’il eut prononcé le prénom d’Hermione, cette dernière s’était approché de lui et avait posé une main sur l’épaule du jeune homme. Il se sentit un peu mieux, il ne savait pas comment l’expliquer. Cependant les larmes semblaient ne pas vouloir s’arrêter. Au fond de lui, ce n’était pas grave, Hermione pouvait penser ce qu’elle voulait, il avait juste besoin de se lâcher un peu. Pendant quelques instants, le silence entre les deux jeunes gens étaient un peu plus pesant au fil des minutes qui s’écroulèrent. Puis, Ron entendit la voix autoritaire d’Hermione, légèrement tremblante au fond, lui dire :

" Je n'échangerai pas un seul Ronald Weasley contre un seul ni même 9 milliards de Viktor Krum, Ron. Alors, si tu as quelque-chose d'important à me dire, fait-le ! "

Le Gryffondor leva les yeux malgré lui vers son amie. Son regard devait être plein d’eau, rouge sans doute, mais il s’en fichait. Il essayait de comprendre le sens des paroles d’Hermione. Est-ce que ce serait possible qu’elle ne veuille pas de Krum ? Au plus profond de lui, Ron avait toujours espérer entendre ça, enfin, ce genre de phrase. Il essuya doucement les dernières larmes qui coulaient sur ses joues puis plongea son regard dans celui de la brunette. Elle ne semblait pas mentir, et puis Hermione qui ment, n’est pas Hermione. Il continue de la regarder, son regard faisant fondre le jeune homme. La main de sa meilleure amie est toujours poser sur son épaule, Ron attrape doucement la main de son amie avant de combler doucement la distance qu’il y a entre eux. Quitte à avouer ses sentiments, il doit le faire maintenant sinon, il n’aura peut-être plus d’occasion pour lui faire savoir son amour.

Au loin, un chant d’oiseau se fait entendre, rare pour un mois de Février. Ron regarde au-dessus de sa tête, comme pour prendre du courage… Il sait qu’il n’est sans doute pas le plus courageux des Gryffondor, mais pourtant, il essaye de faire des efforts. En ce moment, il recherche tout le courage qu’il a de besoin pour lui dire ou simplement pour lui faire un signe… Il veut lui dire, il en a marre d’être dans ce cercle vicieux qu’est l’amour. Puis soudain, sans qu’il ne puisse comprendre, il a envie d’embrasser la jeune femme… mais serait-ce déplacer de le faire ? Sans doute… Il ne veut pas la brusquer… Simplement lui faire comprendre qu’elle est sa raison de vivre…

Le Gryffondor serre doucement la main de sa meilleure amie, continua d’approcher son corps de celui de son amie. Il ne peut pas vraiment dire pourquoi il le fait, mais il le fait. Il glisse sa main libre contre le dos d’Hermione avant de l’attirer contre lui. Leurs visages ne sont qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et ce n’est plus le moment de reculer. Ron ne peut plus faire marche arrière. Il risque de perdre l’amitié d’Hermione, mais tant pis, il l’aura fait… Leurs lèvres se touchent presque, le jeune Weasley sent son cœur battre très fort et sens qu’Hermione n’a pas envie de bouger. Doucement, mais surement, il approche un peu plus ses lèvres et les posent sur celles de la brunette. Les diverses sensations qui montent en Ron lui font perdre la tête, mais il ne le montre pas. C’est comme dans ses rêves…

Spoiler:

L'attitude de Ron m'avait stupéfaite. Lui qui était d'habitude si insensible, si immature, cette fois-ci j'avais l'impréssion que quelque-chose le tourmentait avec une telle intensité qu'il ne supportait plus de vivre dans son état actuel. C'était d'autant plus surprenant que cette réaction provenait de quelqu'un qui n'avait jamais réagis de la sorte auparavant et qui m'agaçait souvent par sa maladresse et son immaturité. Malgré mes sentiments naissants, j'ignorais qu'en dehors de notre amitié, je pouvais être si importante à ses yeux. Ses crises de jalousie auraient d'ailleurs pu s'expliquer comme l'attitude d'un grand frère cherchant à protéger sa petite soeur ou encore comme celle d'un ami un peu trop protecteur. Pourtant, j'avais espéré y voir autre chose, un indice ou une preuve qui tendrait à me convaincre que je n'étais pas la seule à resentir cette étrange attraction. Moi, je ne pensais pas être assez jolie ni assez intéressante. J'agissais tel un garçon manqué, alors... Cette fois-ci en tout cas, l'idée même que je puisse sortir avec Krum lui avait fait perdre tout ces moyens. Lorsqu'il me vit au bras de son idole, vêtue de cette magnifique robe et de cette paire de talons-hauts, Ron avait soudain réalisé à quel point il m'aimait, jusqu'à se sentir blesser que je puisse "appartenir" à quelqu'un d'autre que lui. Malgré tout, je pensais que cette dispute avait trop duré, qu'il fallait mettre les choses au point, si toutefois l'un de nous finissait par trouver le courage nécessaire.

Pourquoi, aujourd'hui même, s'était-il excusé de manière aussi rapide et pourquoi semblait-il avoir autant de mal à m'affronter ? D'habitude, tout le monde se fichait pas mal de mes sentiments, notamment parce-que je montrais suffisamment de confiance en moi et de caractère pour que l'on me juge incapable de resentir quoi que se soit alors que je possédais moi aussi des sentiments et des faiblesses. D'ordinaire, tout le monde me rejetait, que soit à cause de mon intelligence, d'à-priori, de mes difficultés à me faire des amis ou à me faire comprendre des autres. Il n'y avait que Harry, Ron, Neville et Heather pour être aller au delà de tout cela. Par ailleurs, personne n'avait jamais osé me draguer et puis jusqu'ici je n'en avais eu que faire. Les garçons ne figuraient pas parmi mes préoccupations jusqu'à ce que je réalise que Ron semblait susciter en moi des réactions étonnantes. La vie et son ironie... Nous avions commencé par nous détester puis par nous apprécier et enfin par nous disputer pour la moindre broutille tandis que dans le même temps un étrange phénomène semblait nous attirer puissamment l'un vers l'autre jusqu'à en faire des étincelles. Voilà maintenant que Ron me semblait si vulnérable, si émotif que je n'avais plus la moindre envie de me disputer avec lui. Je me sentais totalement désarmée, préoccupée et angoissée par un tel spectacle. Mais qu'était-il en train de t'arriver Ron !? O_o

Lorsque je le vis se retourner, l'air visiblement perturbé, je m'étais avancée dans l'intention de le soutenir mais aussi afin de m'assurer qu'il pourrait rapidement reprendre ses esprits. Quoi qu'il ait à me dire, j'étais prête à tout entendre, même si pour cela il fallait apprendre qu'il ne m'aimait pas. Avec de la malchance, une amie, voilà tout ce que je devais être à ses yeux. Je me faisais surement des illusions. Pourtant, Ron semblait si malheureux, le visage baissé, rougit par les larmes et l'émotion qu'un espoir avait étrangement refait surface dans mon esprit. Je ne l'avais jamais vu ainsi. Je souffrais moi aussi de le voir dans un tel état à tel point que si je n'avais pas eu peur de sa réaction, je l'aurais surement pris dans mes bras pour lui faire un calin. Et puis, peut-être étais-ce là une occasion à saisir, le genre de situation étrange qui ne se représenterai pas de sitôt, peut-être même jamais. Si il s'agissait d'une déclaration sérieuse, alors je n'avais plus qu'à faire un pas en avant, avec prudence, en assurant un peu mes arrières, voilà tout.

Ce fut après mure réfléxion que je me décidais enfin à m'exprimer sur un ton quelque peu autoritaire, ma voix tremblant sous le coup de l'émotion. Le plus souvent, Ron oubliait ses complexes dans les moments dangereux, lorsqu'il se sentait obligé de faire quelque-chose dans une situation de stress intense. L'épisode du troll dans les toilettes des filles n'était qu'un exemple. Alors, j'estimais que le pousser un peu dans ses retranchements l'aiderait surement. En tout cas, cette phrase résumait le fond de ma pensée. Elle aurait presque pu être interprété comme un aveu car effectivement s'était Ron que je voulais comme petit-ami et personne d'autre au monde. Ni Harry, ni Viktor ni personne en qui je n'aurais véritablement pas confiance. Non... non... moi je voulais mon Rony pour moi toute seule...

" - Je n'échangerai pas un seul Ronald Weasley contre un seul ni même 9 milliards de Viktor Krum, Ron. Alors, si tu as quelque-chose d'important à me dire, fait-le ! "

Je me sentais si tendue, respirant fortement comme si j'étais victime d'une peur panique. Soit j'étais en train de me faire des illusions soit il allait se passer quelque-chose de vraiment puissant entre nous. J'imaginais bien ce que diraient les autres si ils apprenaient que Ron et moi nous nous étions embrassé. Alors, lorsque Ron releva les yeux sur moi, le regard humide, je ne pu m'empêcher de lui sourire affectueusement, même si je devais donner l'impréssion d'être crispée. Mon beau rouquin se frotta le visage un moment avant de plonger ses yeux bleus tout humide dans les miens. Je me sentais fébrile, impatiente d'entendre sa réponse. Mon dieu... ses yeux... Il fallait absolument qu'il sache que je ne mentais pas, que j'attendais une réponse. Et puis, au lieu de me répondre, Ron me prit par la main, celle que j'avais posé sur son épaule un peu avant. Ce genre de contact n'avait jamais eu lieu et cela me fit tout drôle de savoir que nous nous tenions par la main comme deux amoureux. C'était une question d'habitude mais ça me plaisait bien. hihi !

Voilà que Ron m'attirait lentement vers lui, comblant ainsi la distance entre nous. Mon coeur s'emballa davantage. Je le sentais battre très fortement dans ma poitrine. Cet instant que je redoutais mais dont je rêvais depuis si longtemps allait enfin se produire. Allez Ron ! Un peu de courage ! Puis, je le vis jeter un regard furtif au dessus de ma tête avant de le voir soupirer, comme si il tentait de se préparer pour un examen important. Plus rien n'avait la moindre importante autour de nous. Il n'y avait que notre Amour et Ron en profita pour se rapprocher encore plus. Nos corps se touchaient presque lorsque je sentis l'une de ses mains glisser le long de mon dos, dans le creux de mes reins. Cela ne me déplaisait pas, bien que cela eut aussitôt pour effet de rendre encore plus nerveuse. Il n'aurait jamais osé agir ainsi si... si... OH MON DIEU ! Cette fois, j'en étais sure ! Il allait enfin m'embrasser ! M'humectant les lèvres dans un geste nerveux, je vis Ron rapprocher son visage du mien, suffisamment en tout cas pour que nos lèvres ne soient plus qu'à quelques centimètres les unes des autres. Sans pouvoir m'en empêcher réellement, j'observais à la fois sa bouche et ses yeux avec envie et fébrilité. Nos lèvres se frolèrent un bref instant. Pour rien au monde je n'avais envie de rater ce moment. Comprenant que je n'allais pas faire machine-arrière, Ron posa délicatement ses lèvres sur les miennes tandis que nous fermions nos yeux afin d'en profiter un maximum. Mmmpff !

Son baiser fut très satisfaisant, comme dans mes rêves ! C'était génial ! A tel point, qu'une fois que Ron relacha son emprise, je n'étais toujours pas redescendu de mon petit nuage, tellement les émotions resenties et refoulées depuis aussi longtemps avaient explosé en moi. Ce petit "smack" qui conclua cet échange avait fini de me transporter de bonheur, tellement je me sentais heureuse d'être enfin aimé et désiré. Alors, c'est avec les yeux mi-clos, la bouche légèrement entre-ouverte et la respiration haletante, que je fixais à nouveau les lèvres de mon chéri avec l'envie de l'embrasser, preuve qu'il m'avait fait un terrible effet. C'était intéressant. Et puis, tout d'un coup j'embrassais Ron avec plus de passion encore avant de conclure et de rester tout contre lui, mon visage collé contre le sien. Je me sentais si bien, si vous saviez. Passant mes bras sous les siens afin d'agripper ses épaules, je le serrais tout contre moi avant de venir déposer ma tête contre son torse.

" - Je t'aime, Ron... à la folie et plus encore..."

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Ron ✖ Hermione
❝ Les sentiments ne se contrôlent pas ❞

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Le temps semblait s’arrêter. Ils avaient passé déjà plusieurs minutes sans regarder autour d’eux, étant dans leur propre monde. Ron avait posé ses lèvres contre celles d’Hermione. Il avait toujours pensé que la jeune femme ne serait jamais intéressée par lui. Il y avait des garçons plus beaux, plus forts, plus drôles que lui. Il pensa directement à Victor Krum. Ce dernier n’était pas dans le coin, ce qui était dommage parce que le Gryffondor aurait aimé voir sa tête lorsqu’il aurait embrassé Hermione.

Cette dernière avoir été surprise par l’initiative de son ami. Il est vrai que Ron n’avait pas l’habitude d’exprimer ses sentiments, mais aujourd’hui, c’était le moment où jamais. Il ne savait pas où toute cette histoire allait aller, mais il ne s’en préoccupait pas. Pour le moment, il était l’homme le plus heureux du monde. Rien d’autre ne pourrait briser son bonheur, pas même Malefoy s’il décidait de se pointer maintenant.

Lorsqu’il se retira un peu, Ron vit qu’Hermione était aussi très heureuse. Leurs sentiments étaient partagés et le Gryffondor en fut heureux. Il tenait toujours la jeune femme dans ses bras et il n’avait pas l’intention de la laisser partir. Il était bien, malgré le froid qui commençait à se faire sentir. Hermione surprit le jeune homme en l’embrassant passionnément. Il ne s’était pas attendu à quelque chose d’aussi fort. Pendant quelques instants, le monde autour d’eux n’existait plus. Puis la jeune femme conclut avant de rester contre lui, glissant ses mains vers les épaules du jeune homme et avant de lui murmurer :

"Je t'aime, Ron... à la folie et plus encore..."

Le cœur du jeune homme rata un battement. Il ne s’était jamais douté que la jeune femme puisse être amoureuse de lui. Il est vrai qu’il n’avait pas tellement confiance en lui. Pourtant, depuis le début de l’année scolaire, il se sentait changé. Il avait tout de même 15 ans et il voyait les filles d’un autre œil. Pourtant, Hermione restait toujours dans ses pensées et parfois, il se demandait pourquoi. Il essayait souvent de la sortir de ses pensées, mais il y avait toujours quelque chose qui la lui rappelait. Depuis quelques semaines, il s’était rendu compte qu’il était amoureux. Il ne savait pas si leur histoire allait être longue, mais une chose était sûr, c’est qu’il allait tout faire pour changer et rester à ses côtés.

Il avait changé au fond de lui. Depuis qu’il s’était avoué qu’il était amoureux de sa meilleure amie. Même Harry le lui avait dit. Ron s’était confié à son meilleur ami. Il savait qu’il pouvait compter sur lui. Harry lui avait conseillé de lui faire comprendre qu’il était amoureux d’Hermione. Cependant, tout ne s’était pas bien dérouler, Victor Krum étant toujours dans les parages. Mais cette fois, tout allait changer.

Il éloigna un peu Hermione de lui. Il a regarda de la tête aux pieds tout en souriant. Il était bien, il sentait qu’un énorme poids s’était levé de sur ses épaules. Maintenant, tout allait changer. Il allait tout faire pour. Il continua de la regarder, murmurant à son tour :

« Je t’aime tellement Hermione… »

Si à ce moment, Malefoy ou Krum se pointait, Ron n’aurait pas le moindre mal à leur sourire et leur dire que c’était une belle journée. Le vent se leva un peu autour d’eux, mais ils restèrent près l’un de l’autre. Ron osa même embrasser sa douce une nouvelle fois sur les lèvres. Il aimait la sensation de leurs lèvres qui se rejoignaient… Rien ne pourrait venir briser ce moment, sauf peut-être…

En ce matin du mois de Février mille neuf cent quatre vingt quinze, j'étais loin d'imaginer qu'en accéptant cette promenade dans le parc du chateau en compagnie de Viktor, les choses iraient si vite avec Ron. Il avait fallu l'apparition du joueur international de Quidditch pour que mon beau rouquin se décide enfin à sortir de sa reserve. Mon meilleur-ami avait fini par m'embrasser en y mettant tout son coeur, ce qui me combla au delà de toute espérance. J'étais bien contente que personne ne soit venu pour interrompre cet instant qui resterai graver dans nos mémoires.

Le temps semblait avoir été suspendu. Plus rien d'autre n'avait eu la moindre importance. La respiration haletante sous l'effet de l'émotion, il s'était avéré nécéssaire que je prenne quelques instants afin de me remettre de ce premier baiser. Wow ! C'était super ! Après tant de disputes, de colère, de frustration et de déprime, nous étions enfin ensemble pour notre plus grand bonheur ! L'ambiance entre nous était éléctrique et je n'avais qu'une envie s'était de rester dans ses bras afin de profiter un maximum de ce merveilleux moment de complicité. Nous allions enfin pouvoir laisser libre-court à nos sentiments ! Cela me rendait si heureuse ! N'étais-ce pas formidable !? hihihi !

Ron m'avait tellement stupéfiée par son émotivité et par son audace qu'il m'avait rendue fébrile. J'ignorais encore comment m'y prendre dans une relation de cette nature mais je comptais bien apprendre et faire tout ce qu'il fallait pour cela dure toujours. Je ne voulais personne d'autre et j'avais l'intention de me montrer très fidèle et sincère envers lui comme d'habitude. A dire vrai, cette nouvelle forme d'intimité me rendait nerveuse car tout cela était encore nouveau pour moi mais je comptais bien faire les efforts nécéssaires afin de m'y habituer le plus rapidement possible. En outre, si mon petit copain était du genre posséssif et jaloux, il fallait aussi qu'il sache que je l'étais tout autant que lui.

Profitant de la situation pour resserrer mon étreinte avec Ron, je recherchais un peu sa chaleur corporelle à cause du froid qui venait subitement de m'envahir. Tant d'émotion d'un seul coup m'avait fait frissonnée et je voulais juste partager avec lui un peu de réconfort. Mon chéri sembla surpris lorsque me vint l'envie de l'embrasser avec fouge. Je l'avais sentis dans sa manière de me tenir et de m'embrasser. Cela lui passa très rapidement car je constatais que cela lui plaisait. Mmm... si j'osais, je lui taterai bien ses jolies fesses moi... hihihi ! x3

"Je t'aime, Ron... à la folie et plus encore..."

Avoir réussi à tout avouer fut un profond soulagement bien que la question fut une source d'angoisse et de déprime pendant un long moment. Mon coeur battait la chamade. Moi non plus je n'avais pas vraiment confiance en moi dans le domaine amoureux. Tout cela était encore nouveau et puis je ne pensais être assez jolie ni assez interressante alors ce fut tout de même une surprise de constater chez Ron un penchant certains pour la jalousie après m'avoir vu me promener dans les bras d'un autre. Intérieurement, je me sentais changée. Je ne m'étais jamais autant sentis aimée et aussi chanceuse. Même si nous avions eu du mal à le réaliser puis à cesser de feindre l'ignorance, Harry devait certainement avoir réaliser que quelque-chose était en train de se produire entre moi et Ron depuis pas mal de temps. Cela dit, il ne comprenait jamais les intentions des filles. Ginny avait pourtant essayé de se faire remarquer sans y parvenir. Je me demandais à présent si la nouvelle n'allait pas inciter mon meilleur-ami à se trouver une petite copine. Mmm... je devrai surement surveiller ça de près. Peut-être aurait-il besoin d'obtenir mon avis...

Le sourire aux lèvres, Ron s'éloigna un instant de moi afin de m'observer de la tête aux pieds, comme si il était en train de contempler son exploit ou un chef-d'oeuvre. Je le voyais resplendissant de bonheur, comme si il s'était soulagé d'un énorme poids sur la conscience. Ce petit sourire ne lui allait pas si mal d'ailleurs. Je le trouvais même craquant. Puis, mon coeur fit un nouveau bond dans ma poitrine. Ma bouche s'entrouvrit légèrement sous l'effet du choc tandis que mes yeux et mes sourcils s'étaient écarquillés (mes pupilles s'étaient dilatées sous l'effet de l'excitation). Mon petit-ami venait de prononcer ce que j'avais rêvée d'entendre depuis si longtemps. Intérieurement, j'étais en train de savourer mon triomphe. Je n'avais jamais rien entendu d'aussi magnifique. :3

« Je t’aime tellement Hermione… »

Ces paroles furent douces à mes oreilles à tel point que je ne pu m'empêcher d'esquisser un petit sourire gêné après m'être sentis flattée. Awwwww... je ne m'en lasserai jamais. Les choses allaient désormais changer ! Je n'avais plus à me cacher de peur que l'on découvre mes sentiments ou que l'on se moque de moi ! Il n'était plus nécéssaire de jouer la comédie ni d'avoir peur ! Nous allions sortir ensemble et s'était officiel ! Peu-importait les remarques qui ne manqueraient pas de venir de la part de Malefoy ou de cette espèce de petite peste de Parkinson. Qu'ils aillent au diable ! Notre Amour serai plus fort que tout ! et garre à eux si je venais à me facher ! Grrrr...

Tout à coup, le vent se leva, apportant avec lui un peu plus de fraîcheur à travers le paysage d'Ecosse. Sincèrement, je n'aurais pas été contre un petit calin histoire de nous réchauffer (et d'en profiter par la même occasion hihi !) ou de faire un petit détour par la salle-commune de Gryffondor. Ron m'enlaça à nouveau sans rencontrer la moindre résistance. Ce genre d'initiative chez lui me plaisait vraiment beaucoup. hihihi ! Bien-sûr, nous n'avions pas imaginé que dans un instant nous allions faire une rencontre un peu dérangeante, surtout pour moi, mais ma réaction aurait tôt fait de rassurer Ron. J'en étais persuadée. Il était même certains qu'il jubilerai lui aussi face à son triomphe. Celui-ci en profita pour m'embrasser de nouveau. La sensation était toujours aussi agréable. Je venais à nouveau de passer mes bras sous ses épaules afin d'appuyer mon baiser lorsque nous fûmes interrompu par l'arrivée intempestive de Viktor rentrant manifestant au château, suivis un peu plus loin par son fan club de débiles.

" - Herrrrrrmione ? Je penssssais quuuee tuuu étaiiis partiiii teee laverr les cheveuux ? " ,exulta Viktor d'un air stupéfait et un peu perturbé. Manifestement, le fait de m'avoir vu dans les bras de mon petit-ami fut un choc pour lui. Et bien, si il avait cru un instant que je pourrais tomber amoureuse de lui en si peu de temps, il se fichait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude ! Et puis, j'aimais deja Ron bien avant ! C'était ainsi et pas autrement et il m'en voyait navrée pour lui.

Rougissant malgré tout devant cette situation embarrassante, je me sentais assez mal à l'aise à l'égard de Krum mais puisqu'il n'était qu'un ami et que j'avais refusée quelques instants plus tôt qu'il s'approche de moi afin de m'embrasser, je devais absolument réagir avec tact afin que chacun puisse savoir à quoi s'en tenir vis-à-vis de moi. Cela n'avait rien à voir avec un combat de coqs et je n'étais pas un bout de viande !!

" - Heum... " ,fis-je d'un air gêné, les joues rosies. " J'ai changé d'avis. Je ne t'ai pas encore présenté Ronald Weasley ? Viktor Krum... voici mon petit-ami. " ,fis-je en désignant Ron d'un geste de la main. " Ron... voici Viktor. Ron et moi sommes ensemble depuis un petit moment deja. Je ne te l'avais pas dit ? Aaah je suis vraiment navrée. " ,fis-je en prenant un air navré à l'égard de Krum. " Je l'aime à la folie et lui et moi c'est du sérieux" ,déclarais-je sur un ton convaincu après m'être rapprochée de Ron afin qu'il me prenne à nouveau dans ses bras. Pour incister sur le fait que nous étions ensemble, j'en profitais pour déposer ma main gauche sur son torse (afin de montrer que nous étions intimes) tandis que ma main droite l'avait saisit au niveau de la taille. Ce fut le moment choisis par Skeeter pour faire son apparition, suivis de près par son petit toutou de photographe...

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$[Flashback - Février 1995] Les sentiments ne se contôlent pas... {feat. Hermione J. Granger} Tumblr_m52lu4ARPP1r3761so1_500$
Ron ✖ Hermione
❝ Les sentiments ne se contrôlent pas ❞

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À ce moment de l’histoire, plus rien ne pouvait rendre Ronald Weasley malheureux. Il avait réussi à avouer ses sentiments à Hermione et il était très fier de lui. Mais ce qui le rendait encore plus heureux, c’est le fait que sa meilleure amie partage entièrement ses sentiments. C’était pour cette raison qu’il n’avait pas essayé de l’embrasser plus tôt. Il avait peur de ne pas lui plaire, il avait peur d’être repousser. Il fallait être franc, Ron n’était pas le genre de mec qui pourrait impressionner une fille. Cependant, il avait réussi avec Hermione. La vie était parfois très bizarre. Tout souriant, Ron regardait autour de lui. Tout lui paraissait plus beau. Il n’avait jamais vu le parc de Poudlard de ce point de vue. Il le trouvait magnifique. Quelque chose n’allait pas, ce ne pouvait pas être vrai.

Le jeune homme plongea son regard dans celui de sa douce et après leurs déclarations respectives, les mots ne furent plus assez puissants pour exprimer ce que les deux jeunes gens ressentaient l’un envers l’autre. Alors que le vent se levait sur eux, Ron passa ses bras autour des épaules d’Hermione, comme pour la protèger du froid. Il vient ensuite la coller contre lui et posa doucement ses lèvres sur les siennes. La sensation de bien-être que le jeune Weasley avait ressenti avant, se fit ressentir de nouveau. Il ne se doutait pas du tout que deux ou trois personnes allaient venir les déranger dans leur moment de tendresse… Des pas se firent entendre et des gloussements aussi. Ron leva la tête et vit… Viktor Krum. Il fronça les sourcils avant de l’écouter parler :

" - Herrrrrrmione ? Je penssssais quuuee tuuu étaiiis partiiii teee laverr les cheveuux ? "

Le jeune Weasley regarda sa petite amie puis son regard se posa de nouveau sur Krum. Il était beaucoup moins impressionnant de le voir en face. Au fond, c’était sans doute une personne tout à fait normale. Il semblait même choquer de voir qu’Hermione se tenait dans les bras de quelqu’un d’autre que lui. Il avait peut-être pensé qu’elle pourrait tomber amoureuse de lui… à cette pensée, Ron eut un saut de jalousie, mais les paroles de son amoureuse le calmèrent directement :

" J'ai changé d'avis. Je ne t'ai pas encore présenté Ronald Weasley ? Viktor Krum... voici mon petit-ami. "

A ces mots, Ron eut un petit sourire. C’était vraiment officiel, ils étaient ensemble. Les rumeurs les plus folles n’allaient pas tarder à venir aux oreilles du jeune homme, mais il s’en fichait. Il était heureux. Il regarda Krum qui ne semblait pas du tout à l’aise. Hermione continua :

" Ron... voici Viktor. Ron et moi sommes ensemble depuis un petit moment déjà. Je ne te l'avais pas dit ? Aaah je suis vraiment navrée. "

Krum avait pensé qu’il pourrait sortir avec Hermione ? Ron se retient de rigoler. Ce n’était pas bien de rire des gens. Il savait que ce ne devait pas être facile pour le pauvre homme d’être amoureux de quelqu’un qui était déjà avec une autre personne. Il se retient du mieux qu’il le pouvait, tendant la main vers Viktor pour la lui serrer. Après un instant d’hésitation, Krum serra la main de son « rival ». Le jeune Weasley lui sourit.

" Je l'aime à la folie et lui et moi c'est du sérieux"

La main gauche d’Hermione vient se poser sur son torse et son bras droit entoura sa taille. Ron passa son bras autour des épaules de la jeune femme. Il ne voulait pas que Krum se sent responsable du fait qu’Hermione n’était pas libre. Il s’était sans doute fait des films et maintenant, tout tombait en pièce. Ce n’était rien comparativement à ce qui allait se passer par la suite. Une femme dans la quarantaine, les cheveux blonds arriva presqu’en courant. Elle était suivit d’un sorcier qui tenait un énorme appareil photo…

« Oh non.. »

Rita Skeeter arriva à leur hauteur. C’était sûr que maintenant, tout ce qu’ils pourraient dire, sera déformer. Krum fronça les sourcils et regarda la journaliste d’un air mauvais. Ron pensa qu’il allait partir, mais il n’en avait pas l’intention. Peut-être que les choses allaient changer…

« Qu’est-ce que vous voulez ? »

Les mots avaient quitté la bouche de Ron sans qu’il ne puisse les retenir… Il savait qu’il allait sans doute le regretter. Viktor Krum se plaça à côté du couple. Ron savait que sa baguette magique ne devait pas être très loin.

« Ce que je veux ? Des scoops bien sûr ! Alors, comment se fait-il que la Miss Je sais tout ne soit pas avec le joueur de Quidditch ? Sans vouloir te vexer, tu n’as rien d’exceptionnel le rouquin.. »

Ron vit rouge tout de suite. Il savait que cette bonne femme était méchante dans ses articles, mais il n’avait jamais pensé qu’elle pourrait être aussi méchante réellement…

» Hermione Jean Granger [100%]
» Devoirs supplémentaires {feat. Taylor P. Johnson}
» Après-midi en bonne compagnie [Hermione]

[Flashback - Février 1995] Les sentiments ne se contôlent pas... {feat. Hermione J. Granger}

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