Polynectar
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 Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus...

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Sven DiMeo

« Sven DiMeo »

♦ Créature ϟ Semi-Veela



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MessageSujet: Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus...   Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus... EmptyDim 22 Avr - 7:56

Depuis quatre ans, Sven s’était bien habitué à quitter la maison pour dix mois complets. Généralement, il rentrait tout de même pour les vacances de noël afin que son père ne soit pas tout seul mais cette année ça n’avait pas été le cas, Sven ayant accepté de faire plaisir à son père et d’assister au bal de noël que le collège organisait pour l’occasion du tournois des trois sorciers. Il n’avait pas regretté plus que cela, d’abord ça lui permettait de rester éloigné de Londres, ce qui, de son point de vue depuis l’été dernier, n’était pas plus mal, et ensuite il avait pu voir de ses yeux, le repas ainsi que le bal bien qu’il n’y ait pas participé, les filles lui avaient pourtant demandé, mais Sven avait refusé à chaque fois par crainte que sa capacité toute nouvellement réveillée ne lui joue des tours imprévus. Car quoi de plus facile que de s’éloigner dans le soir à ce genre d’évènement sans attirer l’attention.

Il s’était caché dans un coin de la salle et avait observé les autres en écoutant la musique et en ne croisant le regard de personne pour être sur qu’on ne se méprenne pas sur ses intentions. Ensuite, il s’était éclipsé vers minuit et avait retrouvé son petit Verlaine dans les dortoirs de sa maison, fort heureusement sans croiser personne de louche ou de petite vertu, même à l’âge de quatorze ans, certains sont ce qu’on pourrait appeler des chauds lapins malheureusement pour le semi-veela. Sven avait passé un long moment à câliner Verlaine, son chat tout blanc âgé de quatre ans qui le regardait avec ses grands yeux turquoise en ronronnant paisiblement. Il s’était endormi comme ça avant que les autres garçons de son dortoir ne soient revenu eux aussi.

Depuis, il avait pris sur lui de fusiller du regard toutes les filles et même certains garçons qu’il surprenait à le fixer d’un peu trop près, ce qui ne décourageait pas la moitié malheureusement mais personne n’avait encore osé aller trop loin et le forcer à faire quoi que ce soit. Ce qui le soulageait bien plus qu’il ne le laissait penser aux rares personnes à qui il adressait la parole occasionnellement. Sven avait repris ses cours, aussi discrètement que possible, se faufilant parmi ses camarades et les élèves des délégations des deux écoles étrangères. Il y avait d’ailleurs parmi eux, la championne de l’académie française qui, il en était certain, était aussi semi-vélane que lui… Mais trop timide et ne voulant pas, une fois encore, qu’elle se méprenne sur ses intentions, il n’avait pas osé l’aborder ni même l’observer trop souvent.

La seconde tache du tournois avait ensuite eu lieu et Sven y avait assisté avec joie parmi les autres Poufsouffles du collège. C’était dans ce genre d’évènement qu’on oubliait de s’intéresser un peu trop à lui et cela l’arrangeait, il avait de nouveau l’impression d’être normal au moins le temps que l’épreuve durait. Les élèves étaient tellement intéressés par les résultats des dites épreuves qu’ils ne faisaient attention à rien d’autre qu’à supporter leur champion, en plus, celui de Poudlard, c’était un Poufsouffle… Sven avait donc retenu son souffle avec les autres et avait hurlé de joie en voyant Diggory remonter le premier en compagnie de Cho Chang, après que la française ait été obligée d’abandonner a cause des strangulos… Puis il avait été impressionné par la métamorphose de Krum même si elle avait été incomplète, enfin il avait participé à l’hilarité générale lorsque les résultats annoncèrent que Poudlard était en tête de la course pour le moment.

Et les cours avaient repris comme avant, les élèves des deux autres écoles faisant leurs propres cours dans le carrosse et le bateau avec lesquels ils étaient arrivés en octobre. Sven, comme pour les années précédentes, se tenait dans les moyennes ce qui lui permettait de ne pas se faire trop remarquer, aussi bien en bien qu’en mal. Les exercices pour lesquels il mettait du cœur à l’ouvrage servant à la guérison puisqu’il voulait en faire son métier plus tard. Et en ce jour du mois d’avril, alors que les examens allaient bientôt commencer à tarauder tout le monde, Sven avait décidé de se rendre à la bibliothèque pour potasser quelques livres de botanique sur les plantes médicinales.

Tout avait bien débuté, la bibliothèque ne semblait pas si fréquentée que ça et madame Pince ne l’avait pas trop regardé de travers lorsqu’il était passé devant elle. Il avait ensuite cherché l’ouvrage en question et l’avait facilement trouvé pour une fois, n’ayant pas besoin de l’aide de la bibliothécaire pour réussir à parvenir à ses fins sans y prendre la journée. Sven s’était alors installé à une table sans rien demander à personne et s’était plongé dans son livre pendant au moins un bon quart d’heure avant que les ennuis ne commencent… Il n’était pourtant pas dans le coin le plus reculé de la bibliothèque mais apparemment les deux Serpentards qui se tenaient devant lui raides comme des piquets et qui semblaient plus vieux que le Poufsouffle, n’avaient pas franchement envie de se soucier des éventuels soucis qu’ils pouvaient récolter à s’occuper de son cas ici.

« C’est bien toi qu’a osé jeter notre copine après lui avoir fait des avances bizarres ? »

Sven releva les yeux de son livre à regret, il sentait bien qu’il allait avoir des ennuis et comme d’habitude il n’aimait pas ça, mais alors pas du tout.

« Je ne sais même pas de qui vous parlez… »

L’un des Serpentard l’attrapa par le col de sa chemise et l’obligea à se relever, le livre tombant sur le sol de la bibliothèque dans un pouf étouffé.

« Tu vas apprendre à pas te moquer de moi… »…
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Hermione J. Granger

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MessageSujet: Re: Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus...   Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus... EmptyDim 10 Juin - 20:38

(Pardon pour le retard) Embarassed

La vie chez mes parents n'avait absolument rien d'extraordinaire. Ayant vécue dans ce petit quartier aisé d'Oxford depuis ma naissance, il ne s'était jamais rien déroulé d'intéressant dans ma vie. Solitaire, victime d'un profond sentiment d'insécurité sociale et incapable de me faire le moindre ami parmi les moldu, j'étais rejetée par tout le monde, à cause de ma grande intelligence et de ces nombreux autres talents qui firent de moi "un monstre", quelqu'un de très différent des autres. Le plus souvent, on venait vers moi pour se moquer, pour tenter de m'humilier ou de m'extorquer une aide en échange d'un peu de chaleur humaine. Cet esprit qui était le mien et cette hyper-émotivité qui me caractérisait furent pour moi autant un bienfait qu'une violente malédiction. La souffrance qui était mienne n'était connue de personne, pas même de mes parents qui s'inquiétaient de me voir toujours toujours recluse dans ma chambre. Ils s'étaient plusieurs fois interrogés sur la nécessité de m'envoyer dans une école pour surdoués afin que je puisse être plus stimulée en compagnie d'enfants ayant à peu près mon quotient intellectuel. Le mien dépassait les cent cinquante. Devais-je pour autant m'excuser d'être aussi intimidante ?

A la maison, je passais mon temps à étudier, à lire pour me divertir et à jouer du piano. Mes parents étant dentistes et très cultivés, ils avaient voulu que je sois à la hauteur de leurs attentes afin de pouvoir affronter le monde avec les meilleures armes possibles. Parce-que oui, mes parents avaient fondé de grands espoirs en moi car ils espéraient deja me voir devenir un brillant medecin ou une célèbre avocate. Pour mon éducation, j'eus le droit à l'une des meilleures écoles privées d'Oxford, un endroit où l'on apprenait tout un tas de choses fascinantes, y compris les bonnes manières. Ooh ne vous méprenez pas... mes parents m'aimaient énormément et seraient capables de tout afin de faire mon bonheur. L'ennui s'était que leur propre éducation un peu "bourgeoise" les rendaient un peu distants du point de vue affectif. Bien que je n'eus pas à me plaindre de mon enfance, ce qui m'avait toujours manqué s'était la reconnaissance pour tout mes efforts, le sentiment d'avoir enfin ma place quelque-part. Tout se que je voulais s'était avoir des amis, me sentir aimer, savoir que je pouvais compter sur eux dans les moments de chagrin ou de doute.

Malheureusement, cette carence affective et ce sentiment d'être différent, inférieur, rejetée par tous, ne me rendit pas service. Petite, je ne jouais pas avec des poupées, des dinettes ou toutes ces choses stupides que l'on offrait aux petites filles pour formater leurs esprits et les préparer à devenir de parfaites petites femmes d'intérieurs et de parfaites cuisinières. Voilà bien les seules choses que les hommes semblaient nous croire capables de faire hormis porter et élever nos enfants. Heureusement que nous n'étions pas toutes des idiotes ! Voyez-vous, c'était la même chose avec ces contes de fées à la noix, aux comportements et à la morale souvent douteuses et stéréotypées. Ces histoires étaient d'un ennui, si vous saviez... Le prince charmant, les rêves de princesse ? Une histoire qui finissait toujours bien ? Mmm... Oui, alors là il était temps que vous redescendiez sur terre, cher(e)s ami(e)s. La réalité était bien différente, tellement plus cruelle et chaotique. "La Loi du plus fort était toujours la meilleure", voilà qu'elle était l'une des seules règles à respecter dans ce monde de brutes. La différence entre le monde des enfants et celui des adultes ? L'absence de rêves, l'hypocrisie généralisé, la perte de l'insouciance, la disparition de toutes ces nobles valeurs telle que la Justice, la morale, l'équité ou le sens de l'amitié.

Tiens, vous voulez savoir ce qui me faisait le plus sourire dans le monde des adultes ? C'était de voir à quel point l'immaturité et la stupidité étaient toujours aussi omniprésentes parmi eux. Comme si l'âge faisait de vous quelqu'un de plus intelligent, de plus sage, de plus mature ou même de supérieur aux autres. Alors là, certainement pas. Ce que les adultes n'appréciaient pas chez moi était simple à deviner. Ils détestaient tout simplement de me voir avoir toujours raison sur eux, de me voir me comporter comme une adulte bien plus sage et intelligente qu'eux alors que je ne pouvais certainement pas me vanter d'avoir eu toute une vie d'expériences pour en arriver éventuellement à ce stade. Et alors ? Devrais-je m'excuser, peut-être ? La Nature ne nous avait pas doté des mêmes dons, des mêmes chances, de la même éducation ni des mêmes valeurs. Etais-ce de ma faute si je possédais un cerveau extraordinaire ? En quoi serais-ce présompteux de ma part de l'affirmer puisqu'il s'agissait de la vérité ? Aaaah alors tout cela n'était donc qu'une question de jalousie, de suscéptibilité et de se sentir tout d'un coup inférieur par rapport aux autres. Voilà qui expliquait sans doute pourquoi personne n'avait jamais voulu de moi comme amie et pourquoi je subissais autant de méchanceté d'année en année. Trop différente, "pas comme nous", trop "parfaite". HA ! Si vous saviez à quel point j'étais loin d'être parfaite. J'étais simplement perfectionniste, désireuse de faire au mieux afin d'éviter un échec cuisant. On me détestait car j'étais capable de faire des choses que les autres étaient incapables de réaliser, parce-que cela semblait si facile pour moi, alors qu'en réalité j'avais travaillé autant qu'eux sinon plus afin d'obtenir de brillants résultats.

Effectivement, il avait suffit d'un mensonge proféré au professeur Macgonagall et une rencontre avec un vilain troll des montagnes pour que Harry et Ron m'accéptent comme leur amie. Depuis ce jour, ils étaient devenus mes quatre yeux tellement leurs vies comptaient plus que la mienne. J'avais même finis par me détacher de mes racines, par releguer mes parents sur un second plan afin de privilégier ma vie au sein du monde des sorciers. Evidemment, mes parents étaient fiers d'avoir une fille si exceptionnelle et ils comprenaient mon désir de passer le plus de temps possible avec mes amis, eux qui avaient toujours désiré que je m'épanouisse au contact des autres. J'avais finis par m'en faire d'autres : Neville Londubat, Camélia Potter, Ginny Weasley, Heather Ivy Wilde et Viktor Krum. Oui... bon... Ron avait un petit soucis de suscéptibilité avec le champion de Durmstrang. Que vouliez-vous que j'y fasse ? Il avait pourtant eu des semaines pour m'inviter à ce fichu bal de Noel ! J'y serai allé avec lui avec le plus grand des plaisirs ! Moi avec Ron... eeeeet peut-importait son costume ! Ca m'avait fait bien rire au début mais ce n'était pas sa faute ! Le premier qui se serait moquer de lui se serait prit mon poing en pleine figure ! Parfaitement, même si s'était une fille ! Neutral

Pour couronner le tout, il avait fallu une dispute avec Ron à la fin du bal pour que nos sentiments l'un envers l'autre nous saute en pleine figure. Ah oui, ça... pour avoir espèrer passer la soirée la plus merveilleuse de ma vie en compagnie de mon charmant rouquin, on pouvait dire que rien ne s'était passé comme dans un conte de fée ! >< Un prince charmant vêtu comme sa grand-mère, une princesse avec un cerveau qui éclipsait pratiquement toutes les autre filles de l'école rien qu'avec une robe et un peu de maquillage, une soirée gâchée par celui qui aurait dû être mon cavalier et mon... petit-ami, alors là dans le genre "rêve de princesse dans Cendrillon", on avait vu mieux ! T_T Une pauvre fille, hideuse, mal aimée et inintéressante, voilà ce que je devais être au yeux de Ron. Quant à Krum, en dépit des rumeurs, il n'était resté qu'un ami et rien qu'un ami. Il était certainement charmant, bien elevé, romantique mais il avait le QI d'une betterave et la perspicacité d'une bécasse dans un magasin de porcelaine. D'ailleurs, la plupart du temps, il m'observait étudier et c'était la barbe, alors... Et puis, lorsque j'étais avec lui, c'était à Ron que je pensais, lui plutôt qu'un autre, celui qui m'avait sauvé face au troll, qui avait défendu mon honneur face à Malefoy tel un noble chevalier. C'était lui que j'aimais. L'ennui s'était que je ne souhaitais pas devenir une vieille fille ni attendre indéfiniment que mon meilleur-ami m'avoue ses sentiments. Je voulais que se soit lui qui vienne vers moi et non le contraire. Je trouvais cela stupide d'être aussi exigeante. Alors, que faire ? scratch

La seconde tâche venait d'avoir lieu. Le professeur Dumbledore m'avait assurée que je ne courrais aucun danger à demeurer la captive des êtres de l'eau pour l'épreuve qui était prévue le lendemain. Parce-qu'il semblait que j'étais celle dont Krum tenait le plus, on m'avait séléctionné pour servir d'otage. Alors, vous pensez bien que d'avoir vu Viktor venir à mon secours n'avait absolument rien changé pour moi. Je ne m'étais rendu compte de rien puisque je fus plongée dans un étrange sommeil pendant tout le déroulement de l'action. A mes yeux, cela n'avait rien de romantique ni de très sincère. C'était une epreuve dans un tournoi. Ron, lui, avait deja risqué sa vie plusieurs fois pour moi, par amitié et surement bien plus encore. Il avait agit de manière romantique et désintéressée, ce qui revêtait une énorme valeur. Certes, j'ignorais encore certaines choses à son sujet (notamment qu'il faisait souvent exprés de me faire enrager ou de jouer les imbéciles), mais j'avais su voir dans son coeur. Malgré les dérapages, les disputes et les coups de tonnerre qui entouraient notre relation, ce que j'y avais vu m'avait séduite. J'avais mordu à l'hameçon sans même m'en rendre compte alors que lui et moi étions si différents. Pourtant, moi qui n'était pas attiré par la richesse et les biens matériels, j'aimais sa famille à laquelle j'aurais voulu appartenir. Moi qui ne faisait que peu de cas de la beauté extérieure, c'était le petit garçon, ses principes et ses capacités que j'avais remarqué avant de réaliser qu'il avait prit également une certaine allure au niveau physique. J'avais finis par comprendre que Ron était jaloux de Viktor car il représentait tout ce qu'il aurait voulu être dans la vie : Riche, beau, célèbre et heureux en Amour. Alors, si en plus Viktor lui piquait la fille de ses rêves, vous imaginez surement ce qu'il avait du se dire. Je n'attendais que ça pourtant, qu'il ose m'avouer ses sentiments ou tout au moins essayer de connaitre les miens. La conversation que nous avions eu dans le parc de Poudlard au mois de Janvier, Ron & moi n'avaient pas manqué d'être intéressante... mais ça s'était une autre histoire. hihihi ! Wink

Et en ce jour du mois d'Avril, je me dirigeais comme d'habitude en direction de la bibliothèque afin d'y achever un devoir de botanique mais aussi pour y réviser un peu. Les examens de fin d'année arrivant bientôt, il faudrait que je songe évidemment à établir mon calendrier de révision, à faire ceux de Harry et Ron et m'y mettre sans perdre de temps. L'endroit n'était pas très fréquenté aujourd'hui. Voilà bien ma chance. Au moins, pourrais-je disposer de plus de calme et d'espace pour réspirer et me détendre. Madame Pince m'avait un peu dévisagée de travers avant de m'adresser un petit sourire tandis que je venais tout juste d'incliner la tête afin de la saluer poliment. Lorsque je fis mon entrée, je remarquais la présence de quelques élèves attroupés autour d'une longue table à laquelle se trouvait un Poufsouffle entouré de deux Serpentard. Ni une ni deux, je compris que ce garçon allait surement avoir des ennuis vu le ton de leur "conversation". C'était toujours comme ça avec ces crétins de Serpentard. Raides comme des piquets et visiblement plus âgé que leur victime du jour, ces derniers semblaient passablement énervés. Bah voyons...

Sortant délicatement ma baguette en bois de vigne tout en reserrant mon emprise sur mon cartable avec mon autre main, je me pris le culot d'avancer lentement en direction de ces garçons en prenant un air à la fois préoccupé et déterminé. Je ne voulais pas d'ennuis mais si il y avait du grabuge et bien que je n'étais pas prefête de Gryffondor, je n'en restais pas moins une fille soucieuse de faire respecter le règlement et la discipline dans l'école en portant secours à qui en avait besoin.


« C’est bien toi qu’a osé jeter notre copine après lui avoir fait des avances bizarres ? »

Le Poufsouffle releva les yeux de son livre d'un air dépité. Il devait surement se douter que les ennuis n'allaient pas tarder à arriver. Rhhaaaa... les garçons ! Toujours aussi prévisibles. (soupir)

« Je ne sais même pas de qui vous parlez… » ,leur répondit-il, calmement jusqu'à ce que l'un des deux Serpentard, le plus costaud, l'attrapa par le col de sa chemise et l'obligea à se relever, un livre tombant sur le sol de la bibliothèque dans un bruit sourd. Mmm... deja que je n'aimais pas les petits cons, je détestais encore plus que l'on malmène un pauvre petit livre sans défense. Heum... non, je plaisantais ! hihihihi ! Il ne l'avait pas arracher ou mit le feu, encore heureux ! O_O

« Tu vas apprendre à pas te moquer de moi… »

Me voilà arriver à la hauteur des deux chenapants. Aurais-je du laisser faire selon vous ? A la place du garçon, j'aurais apprécié un peu d'aide. L'ignorer complétement n'aurais pas été digne d'une Gryffondor ni d'une Granger... Bon... et bien, je devais m'en méler, je suppose... Rolling Eyes

" - Hé ! Vous deux là... Lachez ce garçon et allez-vous en avant que je n'appele le professeur Rogue pour me plaindre de votre manque cruel d'éducation. Il ne vous a rien fait. Laissez-le tranquille !" ,déclarais-je sur un ton autoritaire, les sourcils froncés. Mad

Le plus costaud des Serpentards fixa son ami un instant avant de sourire comme un imbécile. Puis, il relacha le garçon qui s'écarta un peu afin de réajuster son uniforme. Le second Serpentard le fixait avec un air méchant afin qu'il sache qu'il n'avait pas interêt à faire son malin. Ne me désarmant pas le moins du monde, le plus costaud s'approcha un peu de moi en fixant d'un air à la fois moqueur et méprisant.

" - Aaaahhh... et qu'est-ce que tu vas faire si mon ami et moi, on a pas envie de t'écouter. Tu ne nous fais pas peur, alors dégage avant que je ne me décide à passer mes nerfs sur toi. Va plutôt cirer les pompes de ce cher Viktor Krum comme une vulgaire chienne en chaleur." ,fit-il avec mépris en se montrant un tantinet plus féroce sur la fin pour m'inciter à déguerpir. Oui, ben il pouvait toujours rêver le makake... En tout cas, il aurait du éviter de m'énerver et de m'insulter le bougre. Et bien, il allait le regretter. Ce crétin était toujours en train de rire, lorsque subitement mon bras droit entra en action :

" - Reducto ! " ,m'écriais-je subitement, ma baguette pointée vers l'entrejambe du plus balèze des deux serpentards. Soudain, les yeux du garçon s'écarquillérent de surprise. Son "machin" avait du connaitre un rétrécissement au lavage, ça n'était pas possible autrement. hihihihi ! Heum.. heum... pirat

" - Maaaaaais qu'est-ce qui se passe !? Eeeee eeeelle a disparue ! Fait quelque-chose toiiii ! Ouïlllleooouuuiii ! " ,s'écria le Serpentard, l'air paniqué et un peu souffrant.

L'autre Serpentard voulu tenter quelque-chose en essayant de sortir sa baguette. Il me suffit de pointer la mienne dans sa direction sans me préoccuper du gros lard qui hurlait sa mère à cause d'un petit accident de rien du tout.
" Si j'étais toi, je ne tenterai rien de mal avisé. Emmène donc ton ami à l'infirmerie et ne vous avisez plus jamais d'embêter les autres élèves. Allez ouste ! du balai ! Je n'ai pas que ça à faire moi ! " ,fis-je d'un air agacé, sur un ton autoritaire.

Lorsque les deux Serpentard quittèrent la bibliothéque, je pris soin de ramasser le livre qui était tombé sur le sol, remarquant ainsi que le jeune Poufsouffle étudiait la botanique et notamment les plantes médicinales. Voilà qui était intéressant. Je devais me trouver à deux bon mètres de lui lorsque tout à coup je me sentis toute drôle. Mes narines s'étaient dilatées, mes pupilles aussi sans doute. " Il fait chaud ici, tu ne trouves pas ? ",déclarais-je subitement au garçon qui se tenait devant moi. " C'est sans doute l'énervement, ce n'est pas bien grave. Je m'appele Hermione Granger. Je constate que tu étudies les plantes médicinales ? J'allais justement finir mon devoir de botanique. Cela te dérange t'il si je m'installe par là ? " ,fis-je poliment en désignant un siège à deux rangs de celui du Poufsouffle. Je ne l'avais guère remarquer mais en réalité je venais d'être légèrement perturber par le pouvoir d'attraction du jeune veela. Sans doute la colère et mes sentiments pour Ron venaient de jouer un rôle dans tout cela. En tout cas, le charme de Sven n'eut malheureusement aucun effet sur moi. Donc, sans plus attendre je m'installais à cette table, de l'autre côté, prenant soin de sortir délicatement mes affaires tout en faisant comme si rien d'anormal ne venait de se produire...
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Sven DiMeo

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MessageSujet: Re: Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus...   Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus... EmptyJeu 21 Juin - 10:46

Sven, bloqué par l’un des Serpentards et n’ayant jamais été un garçon violent, même lorsqu’il s’agissait de se défendre, s’attendait donc à recevoir une bonne raclée qu’il n’avait pourtant pas mérité sans même chercher à l’éviter. Il s’en prendrait une bonne et les deux autres s’en iraient et ne viendraient plus l’ennuyer ensuite. Cependant les choses ne se passèrent pas comme il l’avait pensé au départ et il s’en rendit vite compte lorsqu’il entendit quelqu’un se mêler de la ‘conversation’.

" - Hé ! Vous deux là... Lâchez ce garçon et allez-vous en avant que je n'appelle le professeur Rogue pour me plaindre de votre manque cruel d'éducation. Il ne vous a rien fait. Laissez-le tranquille !"

Abasourdi qu’on vienne à son secours, pour une fois, Sven se contenta de reculer d’un pas lorsque le Serpentard relâcha son pull et le replaça correctement plus par habitude qu’autre chose. Il regardait la jeune élève qui était, il le savait fort bien, Hermione Granger, une Gryffondor très douée en classe.

" - Aaaahhh... et qu'est-ce que tu vas faire si mon ami et moi, on a pas envie de t'écouter. Tu ne nous fais pas peur, alors dégage avant que je ne me décide à passer mes nerfs sur toi. Va plutôt cirer les pompes de ce cher Viktor Krum comme une vulgaire chienne en chaleur."

« Hé ! Lui parle pas comme ç…. »

Sven fut tiré en arrière par le deuxième Serpentard alors que le premier, trop occupé à rire tout seul de sa bonne blague, ne l’avait pas écouté le moins du monde et ne se méfiait même pas du bras d’Hermione qui venait de bouger… Le bras dont la main tenait sa baguette magique.

" - Reducto ! "

Le Serpentard qui était visé par le sortilège cessa immédiatement de rire avant de s’écrier l’air complètement paniqué.

" - Maaaaaais qu'est-ce qui se passe !? Eeeee eeeelle a disparue ! Fait quelque-chose toiiii ! Ouïlllleooouuuiii ! "

Hein ? Sven se demandait ce qui avait bien pu disparaitre pour le mettre dans un état pareil avant que le deuxième Serpentard le lâchait pour essayer de s’attaquer à Hermione à son tours. Malheureusement pour lui, elle alla bien plus vite à pointer sa baguette entre ses deux yeux qu’il ne mis de temps a sortir la sienne de sa poche.

" Si j'étais toi, je ne tenterai rien de mal avisé. Emmène donc ton ami à l'infirmerie et ne vous avisez plus jamais d'embêter les autres élèves. Allez ouste ! du balai ! Je n'ai pas que ça à faire moi ! "

Les sourcils levés d’étonnement, Sven en aurait presque rit tellement les Serpentards s’éloignèrent en détalant comme des lapins débusqués par des chasseurs. Lorsque Sven se tourna vers Hermione après avoir regardé la fuite peu glorieuse des Serpentards, il remarqua qu’elle avait ramassé le livre qu’il avait malencontreusement fait tomber malgré lui.

« Oh merci je… »

" Il fait chaud ici, tu ne trouves pas ? "

Sven entendit distinctement un « oh non » défaitiste raisonner dans sa tête avec la voix de sa conscience.

" C'est sans doute l'énervement, ce n'est pas bien grave. Je m'appelle Hermione Granger. Je constate que tu étudies les plantes médicinales ? J'allais justement finir mon devoir de botanique. Cela te dérange t'il si je m'installe par là ? "

Sven fronça les sourcils à la suite des réflexions de la jeune femme… L’ennervement ? Il n’y croyait pas tellement mais le fait qu’elle ne semble finalement pas plus perturbée que ça l’arrangeait grandement il fallait bien l’avouer. Il lui fit un signe affirmatif de la tête lorsqu’elle lui demanda si elle pouvait s’asseoir en sa compagnie et il s’installa à son tours sur la chaise que les Serpentards l’avaient obligé à quitter un peu plus tôt.

« Je… Je connaissais déjà ton nom… Moi je m’appelle Sven DiMeo… Et je voudrai te remercier d’être venue m’aider… C’est gentil. » Dit-il en rougissant légèrement.

Certains auraient sans nul doute été vexé qu’une fille vienne les aider mais Sven n’était pas ce genre de jeune garçon. Il repris son livre de botanique et l’ouvrit à la même page qu’un peu plus tôt.

« Au fait… Qu’est-ce que tu lui a réduit tout à l’heure ? Au Serpentard ? Il avait vraiment l’air paniqué… » Demanda-t-il dans un murmure parce qu’il n’oubliait pas qu’ils étaient dans la bibliothèque.

Il repris après une seconde de réflexion, l’air légèrement embarrassé.

« Tu sais, faut pas écouter ce qu’il dit, c’était méchant de sa part de t’insulter et puis complètement idiot d’ailleurs parce que je suis bien placé pour savoir que tu n’es pas une… une… Enfin ce qu’il a dit quoi… Mon père dit qu’il faut pas écouter les idiots, ils ne font que nous faire perdre du temps… Et à ses yeux, le temps c’est de l’argent… A croire qu’il a été élevé par des gobelins. » Sourit le jeune homme.
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Hermione J. Granger

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MessageSujet: Re: Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus...   Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus... EmptyLun 23 Juil - 2:07

Spoiler:

Il y a vraiment des jours où je me demandais ce que les garçons pouvaient bien avoir dans leurs petites têtes. Deja à l'adolescence prépubère, la plupart d'entre eux montraient deja des signes affolants de machisme et de crétinerie congénitale. A croire que nous les filles avions affaire à des babouins tout juste bon à hurler qu'ils sont les plus forts jusqu'à ce qu'un plus gros morceau n'arrive et ne leur rabaisse le caquet. Généralement, il ne s'agissait que de quelqu'un d'un peu plus fort ou d'un tantinet plus intelligent, c'est à dire quelqu'un tout juste bon à lasser ses chaussures sans l'aide de sa Maman. Ah oui, parce-que d'ordinaire, la plupart d'entre eux n'avaient aucune suite dans les idées et se bornaient simplement à obeir aux règles édictées par le plus idiot d'entre eux, le plus vicieux, à savoir le chef de la bande. Voyez-vous, cela me faisait beaucoup penser à cette petite fouine de Malefoy ou à cette petite idiote de Pansy Parkinson. De merveilleux spécimens, non ?

Malheureusement pour eux, ces Serpentards n'étaient pas seulement tomber sur plus fort mais aussi sur quelqu'un de nettement plus intelligent qu'eux, une fille de surcrois. Voilà qui allait leur mettre un coup au moral pour un bon bout de temps. hihihi ! C'était comme ça : Je détestais que l'on fasse du mal aux autres, surtout à plus faible que soi. C'était tellement méchant et injuste ! Certes, je n'étais pas Prefête pour jouer les justicière au grand coeur mais il aurait été moralement déplorable de laisser ainsi ce jeune Poufsouffle se faire taper dessus et intimider sans que personne n'ait tenter quelque-chose pour le secourir. J'aurais eu tellement honte si je m'étais simplement borné à passer mon chemin, moi une Gryffondor par dessus le marché. Ce garçon qui était en mauvaise posture ne me semblait pas vouloir chercher la bagarre. Il ne donnait d'ailleurs pas l'impréssion de chercher grand chose sinon de reçevoir une raclée sans même chercher à se défendre. Voilà un comportement que je trouvais des plus curieux. Etait-il du genre méfiant et introvertis ?

Logiquement, je risquais des ennuis mais je me disais que ces deux andouilles y réfléchiraient à deux fois avant de s'en prendre à une fille. A leurs yeux, il suffisait de se rapprocher et de grogner très fort pour que je prenne peur et que je m'en aille en pleurant. Quand bien même cela ne suffirai pas, je me doutais qu'il tenterai de me provoquer en refusant d'obtempérer afin que je me retrouve face à une situation inéxtricable. Le rapport de force, voilà la seule chose que les garçons comprenaient d'habitude. C'était ridicule. L'ennui s'était que je ne me retrouvais que rarement dénuée de ressources lorsqu'il fallait monter un plan ou avoir des idées pour tous nous sortir de là. Je connaissais la manière de fonctionner de ces deux vilains garnements. Cela n'avait rien de très difficile. Leurs réactions étaient assez prévisibles, primaires même, suffisamment en tout cas pour me permettre de résoudre ce petit conflit, même si pour cela je devais utiliser la manière forte. Au diable, les grands remèdes !

J'avais d'abord essayé de leur faire entendre raison en leur promettant d'aller tout raconter au professeur Rogue mais il était deja quasiment certain que cela n'aurait vraisemblablement aucune incidence. Il était même possible qu'ils sachent qui j'étais, moi qui était amie avec Harry Potter et Viktor Krum. Le garçon de Poufsouffle recula lorsque ma voix retentit au sein de la bibliothèque. Que Madame Pince vienne constater quel pouvait bien être l'impudent responsable de tout ce rafut, cela m'importait peu. Peut-être même cela mettrai t'il un terme à cette friction sans importance ? Moui... alors là je pouvais rêver tout haut.

" - Aaaahhh... et qu'est-ce que tu vas faire si mon ami et moi, on a pas envie de t'écouter. Tu ne nous fais pas peur, alors dégage avant que je ne me décide à passer mes nerfs sur toi. Va plutôt cirer les pompes de ce cher Viktor Krum comme une vulgaire chienne en chaleur."

« Hé ! Lui parle pas comme ç…. » ,déclara le Pouffsouffle avant de se faire saisir et tirer en arrière par l'un des Serpentard présent à côté de lui. Effectivement, sa blague ne faisant rire que lui. Le second vert et blanc ne remarqua pas le moins du monde mon bras tendu et en moins de temps qu'il ne fut nécéssaire pour prononcer le sortilège la situation s'inversa complétement à notre avantage. hihihi !

" - Reducto ! " ,m'écriais-je tandis que le visage du plus balèze des Serpentard se figea dans une drôle d'expréssion. Quoi ? Aurais-je fais une bêtise ? hihihi ! Et bien il ne fallait pas me chercher, voilà ! Mes devoirs et révisions n'allaient pas se faire tout seul ! J'avais besoin de calme pour étudier ! Et puis, je n'appréciais pas de me faire insulter. Quel grossier personnage !

" - Maaaaaais qu'est-ce qui se passe !? Eeeee eeeelle a disparue ! Fait quelque-chose toiiii ! Ouïlllleooouuuiii ! " ,fit-il l'air complétement paniqué.

Je n'avais même pas éclaté de rire. Cela me ferai peut-être passer pour une sadique mais que voulez-vous. C'était la seule manière de lui faire entendre raison. Je ne souhaitais pas leur faire du mal. A peine un petit rictus se déssina sur le coin de mes lèvres que je m'occupais deja de l'autre abruti qui me cherchait des crosses. Hum... ah oui, ça une baguette magique pointé pratiquement entre les deux yeux cela aurait pu faire loucher n'importe qui mais il était tout à fait possible que le coup de poing que j'avais infligée à cette espèce de petite fouine de Malefoy l'année dernière ait pu faire son petit bonhomme de chemin parmi les Serpentard, cela en dépit de l'avertissement qui leur avait été fait de ne pas répandre l'information. En matière de sortilèges et de métamorphoses, j'étais la meilleure. Se confronter à moi était une entreprise à très haut risque.

" Si j'étais toi, je ne tenterai rien de mal avisé. Emmène donc ton ami à l'infirmerie et ne vous avisez plus jamais d'embêter les autres élèves. Allez ouste ! du balai ! Je n'ai pas que ça à faire moi ! "

Lorsque la question fut réglée et le calme revenu dans la bibliothèque je pu enfin soupirer, ramasser le livre et le parchemin qui se trouvait sur le sol avant de remarquer l'amusement et la stupéfaction chez le garçon que je venais de sauver de l'une des pires dérouillées de son existence. Au passage, j'avais noté également certains détails relatifs à ses études. De la botanique ! comme s'était interessant ! Lorsque les deux énergumènes disparurent de ma vue, je pu enfin me détendre et penser à autre chose.

« Oh merci je… »

" - Il fait chaud ici, tu ne trouves pas ? " ,fis-je remarquer alors que je me sentais subitement "différente". Cela ressemblait de loin à ce que je resentais lorsque j'étais en compagnie de Ron. Etrange... Oh cela devait sans doute tenir de mon enervement. J'ignorais jusqu'alors que les sentiments que j'éprouvais envers Ron et mon caractère des plus affirmé m'avaient en quelque sorte "immunisée" face à l'attraction naturelle de ce jeune garçon qui me faisait face.

" C'est sans doute l'énervement, ce n'est pas bien grave. Je m'appelle Hermione Granger. Je constate que tu étudies les plantes médicinales ? J'allais justement finir mon devoir de botanique. Cela te dérange t'il si je m'installe par là ? "

Pourquoi ce garçon était-il passé subitement du stress à la perplexité ? Ces sourcils fronçés semblaient indiquer une réfléxion ou une désaprobation. Etrange... Finalement, Sven paru soulagé et hocha de la tête, comme si il donnait subitement du crédit à mes affirmations. Il n'y avait pourtant pas de quoi en faire tout un fromage !

« Je… Je connaissais déjà ton nom… Moi je m’appelle Sven DiMeo… Et je voudrai te remercier d’être venue m’aider… C’est gentil. » Dit-il en rougissant légèrement.

Son regard fuyant, son hésitation et son rougissement me laissèrent à penser que Sven était quelqu'un d'introvertis et de timide. Voilà qui expliquait pourquoi il n'avait pas posé s'opposer à ces deux crétins. Cela fut facile à deviner. Mon attitude se figea un instant, lorsque ce garçon m'informa qu'il connaissait deja mon existence. Bon d'accord... j'avais deja une réputation de Miss je-sais-tout parmi les Serpentards et je supposais que ma récente sortie au bal au bras d'une star avait du m'attirer les gros titres de quelques journaux mais tout de même ! Je n'aimais pas vraiment me retouver au centre de l'attention. Cela me rendait très nerveuse et puis je n'avais rien fait de spécial pour le mériter. Au bal, je m'étais efforcée de sourire d'une manière bien trop crispée. Finalement, Sven ouvrit de nouveau son livre et se remit au travail tandis que je m'étais deja plongé dans mes devoirs en essayant d'oublier le plus vite possible ce qui venait de se produire. Au bout d'un moment, le jeune Poufsouffle s'arrêta de nouveau d'étudier et s'adressa à moi d'un air perplexe mais d'une voix basse.


« Au fait… Qu’est-ce que tu lui a réduit tout à l’heure ? Au Serpentard ? Il avait vraiment l’air paniqué… » ,fit-il avant de marquer une courte pause. « Tu sais, faut pas écouter ce qu’il dit, c’était méchant de sa part de t’insulter et puis complètement idiot d’ailleurs parce que je suis bien placé pour savoir que tu n’es pas une… une… Enfin ce qu’il a dit quoi… Mon père dit qu’il faut pas écouter les idiots, ils ne font que nous faire perdre du temps… Et à ses yeux, le temps c’est de l’argent… A croire qu’il a été élevé par des gobelins. » Sourit le jeune homme.

Humm... son père devait surement travailler dans le milieu des finances où au Ministère pour parler ainsi. A moins qu'il ne tienne une boutique quelquonque ? C'était fort possible... mais là n'était pas la question...


" - Et bien... disons que ce qui fait d'ordinaire l'orgueil chez les garçons a trouver chez ce petit crétin une tournure plutôt navrante... " ,déclarais-je rougissante mais sur un ton légèrement angoissé à l'idée d'avoir à aborder ce genre de question avec un garçon. " Heum... je craint que son tuyau d'arrosage n'ait rétrécis au lavage. hihihihi ! Heum... " ,concluais-je d'un air embarrassé. Ajustant une mèche de mes cheveux en plissant les lèvres dans un geste nerveux, je fis mine de me remettre immédiatement au travail. Mon dieu... Le pauvre Sven allait surement avoir peur de moi !

" C'est gentil. Je te remercie. Tu sais, j'ai l'habitude de traiter avec ce genre d'andouille. Ils ne comprennent que l'usage de la force. Je ne voulais pas faire de mal à ces deux Serpentards mais parfois - de manière pondérée - cela s'avére moralement justifiée. Après tout, lorsque Madame Pomfresh aura rendu une taille normale au "machin" de ce gros nigaud, il se portera à nouveau comme un charme. Plus de peur que de mal et tout le monde s'en est sortis indemne. "
,achevais-je de dire un ton plus bas tout en souriant. " Dis-moi... qu'entendais-tu par " je suis bien placé pour savoir que tu n'es pas ce qu'il a dit " ? En tout cas, ton père a raison. J'ai d'ailleurs constater tout à l'heure que tu t'intéressais aux plantes médicinales ? C'est un sujet passionnant, non ? " ,déclarais-je à nouveau avec le sourire.

Oui... bon... j'avais suivis sa tentative pour engager la conversation mais je n'avais pas l'intention de m'éterniser non plus. Nous avions tout deux des devoirs. Et puis, vous connaissez la règle d'or dans toute bibliothèque qui se respecte ? Le Silence... parfaitement ! Sven me semblait quelqu'un de sympathique mais je restais tout de même prudente. Combien de fois avais-été déçue... (soupir)
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Sven DiMeo

« Sven DiMeo »

♦ Créature ϟ Semi-Veela



Messages : 43
Baguette : bois de lierre, 24cm, flexible, crin de licorne.
Camp : pro-dumbledore
Maison : Poufsouffle
Patronus : une hirondelle

particularités : semi-veela

Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus... Empty
MessageSujet: Re: Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus...   Même quand je les cherche pas, les ennuis me tombent dessus... EmptyJeu 23 Aoû - 18:19

" - Et bien... disons que ce qui fait d'ordinaire l'orgueil chez les garçons a trouver chez ce petit crétin une tournure plutôt navrante... Heum... je craint que son tuyau d'arrosage n'ait rétrécis au lavage. hihihihi ! Heum... "

Son... Son tuyau d'arrosage... C'était bien la première fois qu'il entendait une telle appelation pour ce qu'on pouvat tout bonnement appeller sexe... Après tout ça n'était pas une grossierté, c'était un mot voila tout. Enfin, Hermione était une fille e elle était peut-être tout simplement gênée par de tels thermes, particulièrement en face d'un garçon. Sven pour sa par, lorsqu'il compris ce qu'elle avait fait exactement, rougit jusqu'à la racine des cheveux et eut mal pour ce Serpentard... Tout de même, ça devait être douloureux.

" C'est gentil. Je te remercie. Tu sais, j'ai l'habitude de traiter avec ce genre d'andouille. Ils ne comprennent que l'usage de la force. Je ne voulais pas faire de mal à ces deux Serpentards mais parfois - de manière pondérée - cela s'avére moralement justifiée. Après tout, lorsque Madame Pomfresh aura rendu une taille normale au "machin" de ce gros nigaud, il se portera à nouveau comme un charme. Plus de peur que de mal et tout le monde s'en est sortis indemne. Dis-moi... qu'entendais-tu par " je suis bien placé pour savoir que tu n'es pas ce qu'il a dit " ? En tout cas, ton père a raison. J'ai d'ailleurs constater tout à l'heure que tu t'intéressais aux plantes médicinales ? C'est un sujet passionnant, non ? "

Oui, enfin il continuait de penser que le Serpentard devait avoir mal tout de même... C'est que c'est sensible cet endroit là... Cependant, Sven préféra ne pas répliquer là-dessus, c’était une histoire ancienne et les Serpentards étaient partit sans demander leur reste, c’était le principal. Il n’allait quand même pas se pourrir la vie dessus cent-sept ans sinon il n’était pas sortit de l’auberge, vu le nombre de fois où ça lui était déjà arrivé cette année et le nombre de fois où ça se reproduirait sans doute encore… Lorsqu’elle lui demanda ce qu’il sous entendait par ses propos, Sven hésita, gardant ses yeux sur son livre de plantes, il se demandait s’il devait le dire ou non… Il avait un peu peur de sa réaction lorsqu’elle saurait, qu’elle soit bonne ou mauvaise d’ailleurs…

« Je suis … Enfin j’ai du sang veela dans les veines… Et je fais partit des plus chanceux - ou malchanceux selon comment on se pose - ça se ressent… Mais toi tout à l’heure… Enfin tu te rappelles, tu as eu chaud… C’est de ma faute…  »

Sven ne comprenait pas encore tout ça, il essayait mais il n’avait pas encore trouvé le truc pour y parvenir. Il attendit un instant et répondit ensuite à la deuxième question de la Gryffondor.

« Je… Et bien je pensais devenir infirmier plus tard… Ou peut-être médicomage… je ne sais pas encore…  »
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