Un dicton moldu dit qu'on ne choisit pas sa famille. Et bien je pense qu'il a raison et je n'ose même plus compter le nombre de fois où j'ai imaginé que je naissais ailleurs, loin, que la vie m'accordait enfin toutes les chances que je méritais, comme n'importe quel autre enfant... Mais au contraire, elle ne fait que s'acharner sur moi depuis trente-cinq ans... Malgré tout mes efforts pour rattraper mes erreurs, la malchance ne veut pas me laisser en paix et s'acharne sur moi... Je sais qu'elle restera là, guettant la moindre occasion pour me faire souffrir, encore... Mais pour comprendre, il faut que vous commenciez par le début... Parce que je ne suis surement pas le plus malheureux du monde, mais je ne suis certainement pas le plus heureux...



Toute ma vie, je me suis demandé ce que ma mère, Eileen Prince, sorcière de sang-pur, avait bien pu trouver à mon père, Tobias Rogue, pur moldu. De me demander comment deux personnes aussi différentes avaient pu finir mariées ensembles... Parce que ma mère n'avait absolument rien a voir avec ce monstre, cette imitation d'être humain... Ça n'était pas la plus belle, mais à mes yeux si, parce que c'était ma mère et que quoi qu'elle ait pu ne pas faire, je l'ai toujours aimé. Elle était douce, gentille, attentionnée, mais peu bavarde et effrayée par la simple présence de son mari. Elle se tuait à la tache tous les jours sans jamais se plaindre pendant qu'il ne savait que boire et se répandre en reproches.

Ma mère était donc une sorcière, Eileen Prince, fille unique et dernière descendante d'une longue lignée de sang-purs... Elle a fait ses études à Poudlard, dans la maison Serpentard, où elle n'était pas très populaire mais je n'en sais pas grand chose. Elle ne me parlait pas de son passé, je n'ai jamais su pourquoi et pour tout vous dire, j'ai été élevé en ayant l'habitude de ne pas poser trop de questions... Quoi qu'il en soit, à un moment donné de sa vie, elle s'est retrouvée mariée à mon père, Tobias Rogue, moldu pathétique et sans ambition. Il travaillait à l'époque, dans l'usine qu'on voit depuis le petit jardin de notre maison, mais il dépenssait son argent en alcool alors que ma mère travaillait comme serveuse pour payer les factures, le loyer et de quoi manger...

Moi ? Je suis arrivé le 9 janvier 1960 et je pense avoir toujours su que je n'étais pas désiré... Par ma mère, si, peut-être, mais lui, il ne voulait clairement pas de moi... Je n'étais à ses yeux qu'une bouche inutile a nourrir... Cependant, il ne se préoccupa pas de moi avant que je n'atteigne l'âge de sept ans... D'abord, il passait ses journées à travailler et rentrait pour boire le soir et finir sa nuit sur le vieux canapé du salon, et ensuite, il m'ignorait tout simplement tant que je me tenais à carreaux et ça, je l'avais vite compris. Ma mère a dû m'aimer, je n'en sais rien, elle ne me l'a jamais dit et d'ailleurs je ne le lui ai jamais dit non plus... Souvent, je l'entendais la battre le soir et, effrayé, je n'osais sortir de mon lit... Le lendemain, je faisais comme si je n'avais rien entendu, comme si je ne voyais pas les marques qu'elle dissimulait pour aller travailler... Parce qu'elle aussi, elle ne disait rien...

Comme tous les gamins de mon âge vivant dans le monde moldu, j'ai été inscrit à l'école du quartier où je ne me suis jamais fait d'amis... Non... On aurait pu croire que cela m'aurait permis de m'ouvrir au monde, mais ça ne fut pas le cas... Pauvre, je n'étais généralement vêtu que des vêtements qu'on voulait bien me donner, je n'allais pas souvent chez le coiffeur et bien entendu, comme je n'avais pas la carrure du plus fort, je devint facilement la cible préféré des petits durs du quartier... Aussi, très jeune, incapable de me défendre avec mes poings, j'appris à le faire avec mes mots et tant pi si ça me ramenait des coups en échange, je me vengeais comme je pouvais...

À l'âge de sept ans donc, ma mère eu confirmation du fait que je sois aussi sorcier qu'elle et elle fut soulagée que ça n'arrive pas à l'école... Avant de découvrir mes dons magiques, je ne savais absolument rien de ce monde et j'ai été incroyablement surpris, ce soir là, lorsque j'ai vu mon père battre ma mère parce qu'elle n'avait plus d'argent à lui donner pour aller boire, de le faire voler à l'autre bout de la pièce en le poussant pour l'éloigner de son corps marqué, ensanglanté, prostré au sol et retenant ses larmes... Mon père était sonné, avachi contre le canapé et moi, j'étais planté au milieu du salon sans comprendre comment j'avais réussit à repousser un homme de sa carrure...

Ça n'est que quelques jours plus tard qu'elle m'a expliqué... J'étais un sorcier et j'avais des pouvoirs magiques, comme elle. Elle était fière de moi, je pense, et sans doute soulagée de savoir que dans quelques années je passerai la quasi totalité de mon temps au collège, loin de mon père... Poudlard... A partir du jour où j'ai su que le monde de la magie existait, je lui posais des questions à chaque occasion, c'était la première fois que j'osai me montrer si curieux et ma mère, semblait être heureuse de mon intérêt pour son monde... Parce que pour moi, le monde que je découvrais à travers ses vieux livres de classe lorsqu'elle me les montrait, ne pouvait être qu'une promesse de bonheur, enfin... J'irai dans une école où personne ne connaissait mon passé... Une école où je n'étais pas différent des autres et j'avais la ferme intention de rendre ma mère encore plus fière de moi...

Mon père perdit son emplois cette année là, licencié parce que l'usine fermait ses portes et bien entendu, il n'eut pas d'autre travail. Il n'en chercha pas, tout simplement, et quand bien même il aurait cherché, il n'en n'aurait sans doute jamais trouvé. Alcoolique et violent, il était certain que sa réputation le précédait partout où il allait... Au début ça n'était pas un problème, parce qu'il touchait le chômage... Mais ensuite... Ma mère dû trouver un deuxième travail pour réussir à joindre les deux bouts...

Pendant ce temps là, j'avais repéré une petite fille aux cheveux roux foncés qui allait souvent jouer dans le parc avec sa sœur ainée... Une petite fille bien particulière, une sorcière... Je connaissais simplement son prénom à force d'entendre sa sœur l'appeler et la réprimander... Et puis un jour je lui ai adressé la parole, enfin, et comme je n'ai jamais été très doué avec les autres, ça c'est mal passé... Mais pour la première fois de ma vie, elle revenait vers moi... Elle s'intéressait à moi pour autre chose que pour se moquer ou m'humilier... Nous sommes vite devenus amis, elle aimait que je lui parle de Poudlard, que j’apaise ses craintes... Lily Evans était ma première et unique amie et mieux que tout, elle irait au collège avec moi...



À l'âge de onze ans, je reçu ma lettre du collège et ma mère m'emmena en secret faire mes achats scolaires sur le chemin de traverse. De toutes manières, à part pour me frapper quand il m'avait sous la main en m'appelant le monstre, mon père ne se souciait pas de moi... Lui, je n'ai jamais voulu le rendre fier de quoi que ce soit, je savais que c'était peine perdue... Le premier septembre 1971, j'allais à Poudlard pour la première fois, plein de rêves, plein d'espoirs... Et ils furent gâchés dès le voyage en train... Je n'étais même pas au collège que je me faisais déjà deux ennemis, Sirius Black et James Potter...

Comme un malheur n'arrive jamais seul et que j'avais sans doute été trop heureux en peu de temps, Lily partit à Gryffondor et moi je rejoignais la maison de ma mère, Serpentard... J'ai vraiment pensé qu'elle m'oublierait, qu'elle me laisserait tomber, mais ça ne fut pas le cas... Lily restait mon amie, même si nous étions dans les deux maisons qui se détestaient le plus...

De mon coté, pour ne pas me retrouver encore la victime préféré de toute une école, j'avais habilement détaillé à tous les élèves de Serpentard de mon année, tous les sortilèges que je connaissais, la plus part faisant partit des sorts de magie noire, et que j'avais retenu, de nom, sur les livres de ma mère... Je connaissais les noms mais je ne les avais jamais lancés... Seulement ça, je n'ai pas trouvé nécessaire de le préciser... Car j'avais déjà mon sale caractère et une langue acérée qui n'hésitait jamais à remettre les autres à leur place, particulièrement Potter et Black qui firent de moi leur bouc émissaire... Je ne me laissais pas faire, mais à deux, voir même trois, contre un, la bataille était vite perdue malheureusement.

Je me faisais malgré tout quelques connaissances parmi les autres Serpentards de ma génération et même les plus vieux. Je me trouvais une étonnante facilité en potion ainsi qu'en défense, faisant naitre la jalousie de certains pour mon plus grand plaisir... Slughorn ne tarissait jamais d'éloges à mon sujet et je fut plus que ravis de faire partit de son club, même si je le trouvais ridiculement inutile, il me donnait l'impression d'être accepté quelque part, d'être comme les autres...

Quand je rentrais à la maison, mon père me fichait curieusement la paix, sauf lorsqu'il avait déjà trop bu, il n'hésitait plus alors à me frapper, de ses mains, de sa ceinture aussi parfois, cause des cicatrices que je porte dans le dos... Ma mère était toujours aussi malheureuse et je ne pouvais que deviner à quel point sa vie n'avait malheureusement pas changé... Et tous les ans, je retournais à Poudlard avec ce mélange de joie et de culpabilité de la laisser seule avec lui... J'étais également plus déterminé à être le meilleur et à affronter Potter et sa bande en essayant de ne pas être trop souvent humilié en public pour leur amusement...

En cinquième année, il y eu deux évènements qui me prouvèrent encore que je n'étais pas de ceux qui ont le droit de vivre heureux toute leur vie... D'abord, je passais mon temps a essayer découvrir où pouvait bien disparaitre Lupin tous les mois et un jour, Black me donna la solution, m'envoyant dans le saule cogneur un soir de pleine lune... Je me suis retrouvé face à Lupin, oui... Mais il était déjà transformé en lycan et si Potter n'avait pas été là... Et bien ma vie se serait finie prématurément... J'ai dû garder le secret pour sauver la peau de Lupin et Black et Potter, à ce que je sache, n'ont jamais été punis pour leur acte... Ce qui m’amena encore plus d'amertume... Depuis ce jour là, j'ai une trouille bleue des loup-garou mais je ne l'ai jamais dit à personne.

Le deuxième évènement qui vint bouleverser ma vie, que je jugeai pas si mal que ça dans le fond, fut l'altercation qui eu lieu juste après nos BUSEs de défense contre les forces du mal... Pour une fois, je ne disais rien à personne et bien sur, Potter et Black ont profité d'un moment d’inattention de ma part pour me prendre par surprise. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je m'étais retrouvé suspendu par les pieds, malheureusement, les jambes nues et mes sous-vêtements visibles aux élèves qui étaient là mais ne faisaient rien pour m'aider... J'ai bien faillit me retrouver les fesses à l'air devant tout le monde et j'essayais de me défendre comme je pouvais mais sans baguette... Lily a essayé de m'aider et moi, qui me sentais déjà humilié au possible, j'ai parlé sans réfléchir et je l'ai insulté...

Non seulement je me suis pris une gifle, mais en plus elle n'a jamais voulu accepté mes nombreuses excuses... Elle ne voulait pas comprendre, et elle me reprochait mes fréquentations... Alors elle a cessé d'être mon amie et l'année suivante elle se rapprochait de Potter... J'ai cessé de m'excuser à partir de ce jour là... Comme les malheurs n'arrivent jamais seuls pour moi, avant la fin de l'année 1976, ma mère succombait aux coups de mon père sans que celui ci ne soit inquiété puisqu'ils crurent tout simplement à sa soi-disant chute dans les escaliers... J'en ressentit une haine féroce envers mon père, un sentiment de culpabilité incroyablement lourd envers moi et une envie de devenir le plus fort pour me venger...

J'inventais des sortilèges, je modifiais mes potions pour les rendre meilleures, je fréquentais des Serpentards pas très recommandables et je voyais au loin, Lily, batifoler avec Potter... J'étais jaloux, je l'ai été longtemps, parce que je l'aimais depuis longtemps déjà... Sans le lui avoir dit, parce que je n'ai pas ce genre de courage sans doute... Et après mes ASPICs je quittais définitivement le collège, avec une seule idée en tête... Venger ma mère...



Il ne fallu pas deux semaines pour que vous-savez-qui ne me contacte par le biais de Lucius Malefoy et qu'il ne me propose avec de belles phrases, de belles promesses, de faire partit de ses mangemorts... J'ai accepté... Comment aurai-je pu refuser ? Alors qu'il me proposait gloire, reconnaissance, puissance... J'ai accepté et comme rite initiatique, j'ai tué mon père... La police n'a jamais su que c'était moi, ils ont cru à une mort due à son fort taux d'alcool dans le sang... J'ai continué mes études pour passer ma maitrise en potiologie, le seigneur des ténèbres se servait de moi comme infirmier d'appoint pour les mangemorts éventuellement blessés. Et puis bien sur, j'ai dû tuer plus souvent qu'à mon tours pendant que j'apprenais, par le biais de la Gazette, le mariage de Lily avec Potter...

Et puis au début de l'année 1980, j'avais pour tache de trouver et de tuer Dumbledore à la première occasion quand je l'ai trouvé à la tête de sanglier, en plein entretien d'embauche... J'ai tout entendu, toute la prophétie et avant de me faire choper par le patron, je suis partit tout répéter à mon maitre... C'est d'ailleurs la seule chose qui m'ait permis de ne pas être torturé pour ne pas avoir tué Dumbledore... Il changea mystérieusement de plan et j'eus alors pour ordre de me présenter au poste de professeur de potion, l'année suivante, et de faire croire à Dumbledore que je changeai d'allégeance pour l'avoir à l’œil...

J'ai menti à Dumbledore, prétendant m'être repentit, et à l'époque j'étais persuadé que le vieil homme avait cru à mon mensonge... Mais j'avais tors et je l'ai appris plus tard... J'ai obtenu la place de professeur de potion mais je n'avais jamais grand chose à rapporter à mon maitre... Dumbledore se méfiait de moi et il avait raison de le faire... À peine un mois après que j'ai commencé l'enseignement, le seigneur décidait de disparaitre de la surface de la terre, emportant avec lui quelques mangemorts et me laissant me débrouiller seul avec Dumbledore...

J'ai été accusé d'être mangemort, par Karkaroff quand il a été capturé, mais curieusement, Dumbledore répondait de ma bonne fois et le chantage commença alors... J'avais une dette - et je l'ai toujours d'ailleurs - incroyablement élevée envers cet homme et j'en étais parfaitement conscient... Quelques années à peine plus tard, Lily venait me voir pour avoir une explication. J'ai toujours pensé que Dumbledore n'était pas étranger à cette démarche mais je ne l'ai jamais réellement su... On a discuté et on a enterré la hache de guerre... Vous dire que j'en étais encore amoureux ? Non je ne pense pas, ça m'avait passé, je m'étais résigné, parce qu'elle était mariée et qu'elle avait deux enfants maintenant... Alors je laissait Lily à Potter, de toutes façons persuadé que je n'étais pas fait pour être aimé de qui que ce soit.

Mais je suis rancunier et comme je ne peux m'empêcher de penser qu'elle est revenue vers moi parce qu'il le lui a demandé, je garde malgré tout mes réserves et je ne me confie jamais totalement. Oui, nous ne sommes plus ennemis, mais ça ne veut pas dire que c'est comme avant... Ça ne sera jamais comme avant, parce qu'elle l'a épousé lui, parce qu'elle n'a pas voulu me pardonner pour une insulte, qu'elle ne l'a fait que des années plus tard et aussi parce que je ne l'aime plus comme avant, même si au fond de moi j'y reste très attaché... Lily avait le don de faire ressortir ce qu'il y avait de meilleur en moi et c'est sans doute a cause de ça, a cause de ces souvenirs et du fait que ma mère ne devait pas être très fier de son fils qui se comportait comme son père, que j'ai commencé à changer, tout doucement, sans rien dire à personne.

Au fil des ans, j'ai vu les chose sous un autre angle, sans nouvelles des mangemorts ou de mon maitre, je commençais à avoir honte de mes actes et à ne pouvoir me défaire de l'idée que j'étais devenu comme lui, comme mon père... C'était une chose que je ne voulais pas, je voulais que ma mère soit fière de moi là où elle était et ça n'était certainement pas en ressemblant à mon père que ça serait le cas... Alors j'ai cessé de boire, je ne touche plus à l'alcool depuis plus de dix ans, et j'ai cessé de traiter les autres avec négligence... Je fais attention à tout ce que je dis, tout ce que je fais, parce que je sais que je ne peux pas officiellement retourner ma veste, ça signerait ma mort...

Et en 1991, Dumbledore m'a fait faire une promesse, ma première promesse envers lui... Il voulait que je surveille discrètement Londubat et Potter, sans m'en donner les raisons, et que je les protège dans l'ombre si jamais il leur arrivait quelque chose... Je ne sais toujours pas pourquoi il veut que je fasse ça, et je n'aime pas l'idée de protéger le fils de cet enfoiré qui ne fait que me prendre pour le pire des salauds... Je l'ai été, c'est vrai, mais j'ai changé même si personne ne le voit... Personne, sauf peut-être Dumbledore...



Je n'ai jamais su pourquoi il voulait tellement que je prenne soin de ces deux là sans le faire savoir, mais une chose était certaine, pour Potter, ça n'était pas du superflu... Pour le moment la seule chose que je puisse faire pour éviter que Londubat meurt trop vite, c'est de l'empêcher de faire exploser tout le château à chaque cours de potion, sinon il se tient plutôt tranquille il faut bien l'avouer... Mais Potter... Merlin... Si j'avais su, jamais je n'aurai promis de le protéger... Parce que dès sa première année il a frôlé la mort pas moins de trois fois... En me pensant coupable en plus... L'année suivante, rebelotte... Il transgresse les règles, part en vadrouille dans la forêt interdite et bien entendu, fini l'année en se battant en tête à tête avec un Basilic... Exploit, il en ressort vivant et presque indemne... Miracle ? Non... Parce qu'il n'est pas tout seul... Le dernier fils Weasley et Hermione Granger sont là... et même si je ne le leur dit pas en face, si vous voulez mon avis, ça n'est pas du luxe...

Y a vraiment que l'année dernière qu'il s'est tenu à peu près tranquille malgré la présence des détraqueurs autours du collège sans que même Dumbledore n'ait le droit d'en connaitre les raisons... Je pense que Fudge vire tout simplement complètement cinglé... Où alors il a pensé que les détraqueurs effraieraient l'héritier de Serpentard... Et puis l'été dernier, pendant la coupe du monde de Quidditch, le seigneur des ténèbres a recommencé à faire parler de lui... Peu à peu, même s'il ne m'a pas encore appelé au près de lui, la marque me démange et redevient active... J'ai alors fait ma deuxième promesse à Dumbledore et j'ai accepté de jouer les agents doubles pour l'ordre du phénix cette fois-ci, en faisant croire au seigneur des ténèbres que je suis toujours resté de son coté...

Mais pour l'heure, le soucis principal c'est le tournois des trois sorciers et je sais que je dois faire attention face à Karkaroff qui n'aura aucune pitié à me dénoncer si jamais il en a l'occasion et les preuves au cas où le seigneur des ténèbres lui mettrait la main dessus... Mais ça... Seul l'avenir nous le dira.